L'Oiseau frileux

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lundi, juin 22, 2009

Le syndrome Pascale Picard

Les choses ne vont pas tout à fait comme on le souhaiterait, cette année, depuis que deux jeunes groupes de chanteurs anglophones ont l’intention de s’immiscer dans notre Fête nationale, avec leurs chansons dans la langue de Shakespeare.

Évidemment, cela a provoqué tout un psychodrame chez beaucoup de francophones. Mais, ce n’est pas ça le pire. C’est que la très populaire jeune chanteuse québécoise parlant français, Pascale Picard chanterait, elle aussi, en anglais. Surréaliste et pas à peu près, me direz-vous ? Parfaitement !

Loin de moi, l’intention de vous tenir un grand discours politique sur la nation québécoise, et par ricochet sur la nécessité de protéger la langue française. Mais, par contre, permettez-moi de vous donner mon avis, en deux picots bien sentis ...

Picot 1. Je ne suis pas contre le fait que des anglophones s’invitent à notre Fête nationale. Au contraire! D'abord, ce serait encore mieux si la parade de la St-Jean défilait dans Westmount, le West Island et ailleurs … Mais, bref, s’ils tiennent absolument à nous démontrer leur attachement et leur amour, qu’ils le fassent en français. Point !

«On aurait pu inviter d’admirables artistes d’origine anglo-saxonne qui sont heureux de venir chanter aux Québécois qu’ils les aiment et qu’ils sont avec eux. On aurait même pu inviter un Britannique, Murray Head, qui serait venu chanter en français et dire aux Québécois ce qu’il a déclaré en entrevue au Journal de Québec, en avril dernier : « Quand je pense à la bataille sur les plaines d’Abraham, j’ai honte de mes origines ». Mais non, on a invité des suprémacistes anglo-saxons qui vivent au Québec depuis des lustres sans jamais avoir daigné apprendre un mot de français. Comme mentalité de colonisé, il est difficile de faire pire. Les Québécois vivent tous les jours dans l’indignité et trouvent ça normal. Tout le drame est làBernard Desgagné - Vigile.com, 22 juin 2009

Picot 2. Quant à notre jeune compatriote, Pascale Picard, je suis ravie qu’elle inspire bien des jeunes de sa génération. Et prouve qu’une jeune Québécoise puisse réussir à percer le mur du son et faire entendre sa voix, aux quatre coins de la belle et grande Amérique du Nord. Mais, de grâce, pour l’occasion de la Fête nationale, j’ai peine à croire qu’elle n’ait pas dans sa besace (lire: son répertoire), quelques chansons en français qui feraient vibrer la corde sensible de ses compatriotes de tous âges.

Dans mon cas, je ne raterai pas une occasion en or d’aller entendre la très sensuelle chanteuse québécoise, Ariane Moffat. Pour faire diversion de la «crise» qui nous préoccupe, j'ai précisément choisi la photo ci-contre pour son étrange ressemblance, ici, avec l'héroïne de l'heure, Lisbeth Salander.

Enfin, c’est donc à Boucherville, P.Q. que le français y tiendra toute la place et sera à l’honneur. Et non pas dans un drôle de quartier de Rosemont, pour ne pas dire … triste, là même où l’on a ouvert toute grande la porte à l’Impensable.

Bonne Saint-Jean!


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