L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

vendredi, mai 30, 2008

Des crapauds et des grenouilles

Une robe flamboyante. Un souper en tête-à-tête avec André Arthur. Des seins à faire baver tout le monde, y compris les petits rois-nègres de notre médiacratie journalistique. Bref, de Julie Couillard, depuis une semaine, qu’on en dise du bien ou qu’en dise du mal, l’important, c’est que tout le monde en parle. Pour le meilleur ou pour le pire, il va sans dire.

Seulement dans la cyberpresse gescatique à sensations aujourd’hui, c’est Alain Dubuc qui y va de son humour noir en examinant de près «Les boules de Julie» qui n’ont rien à voir, soit dit en passant, avec la taille des boules à mites …

Tandis qu’hier, c’était Nathalie Petrovski qui, après avoir suivi avec un intérêt sans borne l’entrevue à TVA avec notre nouvelle tête de Turque, l’avant-veille, n’y a pas fait dans la dentelle avec ses commentaires au sujet des «formules bancales qui sortent de sa bouche comme des crapauds».

Et madame Petrovski d’avoir raison évidemment! D’ailleurs, on se demande, ce matin, si le Bureau de la condition des personnes handicapées, à Ottawa, n’avait pas secrètement le nom de Julie Couillard sur sa liste de paie à titre de traductrice officielle, de son site internet … !

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Comment les «crapauds» de Julie Couillard m’ont-ils fait glisser sur le terrain marécageux de la dictature de la Birmanie? Dieu seul vous le dira!

C’est qu’après des jours, voire des semaines, la junte militaire se braque toujours contre la communauté internationale qui n’arrive pas à venir en aide aux sinistrés du cyclone Nargis. Les militaires soutiennent que ces sinistrés peuvent très bien survivre … en mangeant des grenouilles ou du poisson et se passer des « tablettes de chocolat » qu'on lui offre.

Or, cette semaine, les femmes du Québec et de tout le Canada ont été invitées à envoyer leurs p’tites culottes dans le cadre d’une initiative internationale unique visant à mettre fin aux brutalités du régime militaire birman et aux profondes souffrances que celui-ci inflige à la population de Birmanie.

La campagne joue sur les superstitions des généraux birmans, qui croient que tout contact avec des vêtements féminins portés sous la taille, peut leur faire perdre le pouvoir.

Des femmes d’Australie, de Singapour, des Philippines, du Brésil et de l’Europe ont depuis répondu à l’appel et ont envoyé leurs petites culottes à l’ambassade birmane la plus proche afin de faire chuter le régime et ainsi mettre fin aux violations des droits humains perpétrées par le régime contre sa population, et en particulier contre les femmes.

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