Une bande de malades, les baby-boomers? Malades dans tous les sens du mot, faut-il dire? Comme si, parce que le monde va mal aujourd’hui, c’était leur faute, mon amie! En tout cas, depuis quelque temps, on ne manque pas une occasion de leur mettre sous le nez leurs travers sexuels, leurs mauvaises habitudes alimentaires, leur inconscience devant l’avenir, et quoi encore. Les grosses bagnoles, la vitesse sur les routes, les ponts en décrépitude, la crise pétrolière et la crise économique, c’est eux ; la bière et les bons vins, aussi.
Mettons, qu’à leur place, je commencerais à en avoir plein le dos, non? C’est bien beau de chercher des responsables, voire même des coupables à nos malheurs actuels, mais il y a tout de même des limites à avoir le dos large. Tout ça pour dire, que j’ai un peu pitié pour ces éternels insatisfaits, ces épicuriens raffinés, bref ces assoiffés de gadgets et surtout ces grands rêveurs de liberté 55 ... complètement dépassés par les événements.
Or, c’est pas parce que ces oiseaux des neiges, parfois migrateurs, mais ô combien migratteux, ont le dos aussi large que peut être proéminente, la bedaine qu’ils affichent devant. À moins qu'on me prouve le contraire, ils n’ont tout de même pas inventé le phénomène de l’obésité!
Néanmoins, doit-on les blâmer pour avoir profité de l’abondance de l’après-guerre? C'est vrai qu'ils n'y sont pas toujours allés avec le dos de la cuillère dans leurs portions, ayant été à leur corps défendant les fiers pros moteurs des buffets style « all you can eat» ...
Enfin, ce qui me chatouille le plus, ce matin, en pensant à ces pauvres baby-boomers, c’est qu’en plus d’être considérés comme les enfants gâtés et repus de l’après-guerre, voilà qu’on les dit aussi « adeptes de la porno ». Mais de quelle guerre s’agit-il ici, mon amie?
Mon père, qui est né à la fin de la guerre 1914-1918, n'avait-il pas l’habitude de cacher fort habilement ses magazines Playboy dans le fond de son coffre de char dont lui seul avait la clé? Est-ce à dire qu’il aurait été, lui aussi, un baby-boomer?
À toi pour toujours,
May West
Mettons, qu’à leur place, je commencerais à en avoir plein le dos, non? C’est bien beau de chercher des responsables, voire même des coupables à nos malheurs actuels, mais il y a tout de même des limites à avoir le dos large. Tout ça pour dire, que j’ai un peu pitié pour ces éternels insatisfaits, ces épicuriens raffinés, bref ces assoiffés de gadgets et surtout ces grands rêveurs de liberté 55 ... complètement dépassés par les événements.
Or, c’est pas parce que ces oiseaux des neiges, parfois migrateurs, mais ô combien migratteux, ont le dos aussi large que peut être proéminente, la bedaine qu’ils affichent devant. À moins qu'on me prouve le contraire, ils n’ont tout de même pas inventé le phénomène de l’obésité!
Néanmoins, doit-on les blâmer pour avoir profité de l’abondance de l’après-guerre? C'est vrai qu'ils n'y sont pas toujours allés avec le dos de la cuillère dans leurs portions, ayant été à leur corps défendant les fiers pros moteurs des buffets style « all you can eat» ...
Enfin, ce qui me chatouille le plus, ce matin, en pensant à ces pauvres baby-boomers, c’est qu’en plus d’être considérés comme les enfants gâtés et repus de l’après-guerre, voilà qu’on les dit aussi « adeptes de la porno ». Mais de quelle guerre s’agit-il ici, mon amie?
Mon père, qui est né à la fin de la guerre 1914-1918, n'avait-il pas l’habitude de cacher fort habilement ses magazines Playboy dans le fond de son coffre de char dont lui seul avait la clé? Est-ce à dire qu’il aurait été, lui aussi, un baby-boomer?
À toi pour toujours,
May West
Aucun commentaire:
Publier un commentaire