Au lendemain de la mort de Claude Béchard, ministre de divers ministères et surtout grand ami de John James Charest, je conduisais notre amie Nicole à l'hôpital Sacré-Coeur. Chemin faisant, on discutait de ce triste événement.
Nicole m'a fait part de ses impressions suite à la couverture médiatique faite par Radio-Canada, la veille au soir. Elle trouvait exagéré que la société d'État y ait consacré pratiquement toute l'heure de l'émission d'Anne-Marie Dusseault, 24 /60 minutes.
Quant à moi, voulant éviter de me complaire dans tout ce psychodrame, j'avais choisi de regarder ailleurs, ce soir-là. Je n'y voyais pas de dignité quelconque à vanter les vertus, les qualités et surtout les grandes oeuvres d'un ministre somme toute ordinaire.
Le comble est venu après, lorsque son ami éploré, J.J. Charest, a décrété qu'il y aurait des funérailles nationales pour son séide *, Claude Béchard. Mais qu'a donc fait de si extraordinaire et laissé en héritage pour le Québec qui motiverait le privilège des funérailles nationales pour Claude Béchard? En tout cas, c'est incroyable le nombre de gens qui se posent cette question-là depuis une semaine. Pourquoi ne pas avoir laissé à la famille éprouvée le soin de juger elle-même le type de funérailles qu'elle aurait souhaité pour leur parent parti si prématurément?
Est-ce que John James Charest est bouleversé, non pas seulement par la perte d'un de ses meilleurs soldats, et surtout complètement déboussolé (lire aussi perdu la tête) par l'odeur nauséabonde du climat délétère dans lequel il se débat depuis des mois, qu'il n'a plus la notion des obligations et des décisions qui relèvent de son rôle de premier ministre?
Curieusement, grâce aux flots, pour ne pas dire, torrents de réactions, d'opinions et d'impressions diverses que j'ai lues depuis une semaine sur la mort et les suites que lui ont donné John James Charest et son gouvernement, j'aurai au moins appris un mot nouveau: * séide qui signifie un partisan aveuglément dévoué à son chef.
Toutes nos condoléances à la famille Béchard.
Nicole m'a fait part de ses impressions suite à la couverture médiatique faite par Radio-Canada, la veille au soir. Elle trouvait exagéré que la société d'État y ait consacré pratiquement toute l'heure de l'émission d'Anne-Marie Dusseault, 24 /60 minutes.
Quant à moi, voulant éviter de me complaire dans tout ce psychodrame, j'avais choisi de regarder ailleurs, ce soir-là. Je n'y voyais pas de dignité quelconque à vanter les vertus, les qualités et surtout les grandes oeuvres d'un ministre somme toute ordinaire.
Le comble est venu après, lorsque son ami éploré, J.J. Charest, a décrété qu'il y aurait des funérailles nationales pour son séide *, Claude Béchard. Mais qu'a donc fait de si extraordinaire et laissé en héritage pour le Québec qui motiverait le privilège des funérailles nationales pour Claude Béchard? En tout cas, c'est incroyable le nombre de gens qui se posent cette question-là depuis une semaine. Pourquoi ne pas avoir laissé à la famille éprouvée le soin de juger elle-même le type de funérailles qu'elle aurait souhaité pour leur parent parti si prématurément?
Est-ce que John James Charest est bouleversé, non pas seulement par la perte d'un de ses meilleurs soldats, et surtout complètement déboussolé (lire aussi perdu la tête) par l'odeur nauséabonde du climat délétère dans lequel il se débat depuis des mois, qu'il n'a plus la notion des obligations et des décisions qui relèvent de son rôle de premier ministre?
Curieusement, grâce aux flots, pour ne pas dire, torrents de réactions, d'opinions et d'impressions diverses que j'ai lues depuis une semaine sur la mort et les suites que lui ont donné John James Charest et son gouvernement, j'aurai au moins appris un mot nouveau: * séide qui signifie un partisan aveuglément dévoué à son chef.
Toutes nos condoléances à la famille Béchard.
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