L'Oiseau frileux

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mercredi, novembre 11, 2009

Piqué des vers du nez

La Caisse de dépôt et placement du Québec a encore piqué du nez (pour ne pas dire planter) en 2009. Michael Sabia, le Sauveur tant attendu, n’aura pas réussi à faire mieux qu’un mince 5% avec notre argent. En clair, cela veut dire que si on compare avec les autres caisses du pays, c’est la moitié moins de profits.

Pourquoi, je vous en parle? Parce que notre Régime des rentes du Québec devra piger dans sa cagnotte pour nous payer, nous, les retraité(es). Il faudrait que la Caisse offre un rendement moyen constant de 7% pour que le régime soit en équilibre.

Piqué des vers à ce point-là, on est loin du compte. De banque, j'veux dire.

***
Cependant ...

En 2007, la Caisse n'investissait pas au Québec. Mais par contre, elle le faisait joyeusement dans Power et ses filiales . En fait, seulement 8% des actifs de la Caisse étaient directement investis dans l’économie du Québec. C’était moins que les investissements de la Caisse en Russie !

Cependant, sous la gouverne d’Henri-Paul Rousseau, la Caisse ne négligea pas d’investir dans Power Corporation et ses filiales. Au 31 décembre 2007, la Caisse détenait 4,6 millions d’actions de Power, représentant 187,5 millions de dollars. Elle possédait également des titres dans les filiales de Power, soit Corporation Financière Power (212,9 M$), Pargesa (500 000 $) et Groupe Bruxelles Lambert (5,4M$). La Caisse avait aussi un investissement de 131 millions $ dans Total (qui investit dans les sables bitumineux en Alberta), la pétrolière française dont Power Corp est le principal actionnaire.

C'est ennuyant sans bon sens, non?

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