Pourtant ce texte ne se veut pas une chronique politique. Comment j'en suis venue à vous tenir un discours pareil? Eh! bien, la faute a d'abord été commise par Jean-Martin Aussant, puis par Antoine Robitaille, journaliste parlementaire du Devoir à l'Assemblée nationale. Dans sa chronique Mots et maux de la politique, ce dernier a posé la question suivante:« Comment appellerons-nous les membres du nouveau parti de Jean-Martin Aussant, Option nationale? (S'il finit par obtenir ce nom.). »
En passant par les défunts unionistes, les actuels péquistes, adéquistes et plus récemment les «caquistes» (la Coalition pour l'avenir du Québec), il a finalement opté pour la meilleure ... Un lecteur facétieux a pris le «O» de option et le «NA» de nationale. Résultat? Un ONAniste! C'est plus suggestif encore que l'épithète que certains avaient réservée aux membres du Parti national populaire, de Jérôme Choquette et de Fabien Roy, dans les années 1970, les «pénistes».
Un ONAniste! Alors suite à ce long préambule, voilà comment s'appellerait un militant de l'Option nationale, parti que veut fonder l'ex-péquiste et devenu indépendant, Jean-François Aussant!
Tout ça c'est bien beau, mais sans chercher à tomber dans la grivoiserie, ça mange quoi en hiver, un onaniste? L'art de faire des liens étant ma tasse de thé, je me suis vite mise à faire une recherche sur Internet.
Je suis tombée sur Sœur Emmanuelle qu'on dit chaude même froide. Auteur érotique, elle aurait réhabilité l'onanisme. D'ailleurs quelques extraits de « Confessions d'une religieuse », sorti quelques jours après son décès, nous aideront à mieux la comprendre :
Je suis tombée sur Sœur Emmanuelle qu'on dit chaude même froide. Auteur érotique, elle aurait réhabilité l'onanisme. D'ailleurs quelques extraits de « Confessions d'une religieuse », sorti quelques jours après son décès, nous aideront à mieux la comprendre :
« Comment et à quelle occasion ai-je commencé à me masturber, je ne m'en souviens pas. Je pensais que ce n'était pas bien, puisque je le faisais en cachette et plus volontiers à l'école, où je me croyais plus en sûreté. Mais la maîtresse s'en aperçut et prévint ma mère. Un jour, les joues en feu, je me trémoussais en classe et subitement je l'ai vue me regarder sévèrement à travers la vitre de la porte. Elle m'expliqua ensuite que c'était vilain pour une petite fille et que je ne devais plus recommencer. Mais c'était devenu une habitude et je n'étais guère accoutumée à obéir. Quand l'assaut du désir m'assaillait, seule quelque présence étrangère avait le pouvoir de m'arrêter, sinon je m'avouais impuissante devant l'avidité du plaisir. »Rue89 ICI
Bref, le mot de la fin: avides non seulement de plaisir (solitaire) mais aussi de pouvoir, celui qui a inventé l'expression masturbation intellectuelle devait être sans doute un suppôt de Satan.
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