L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

lundi, août 18, 2008

Fabriqué en Chine

Comme un oiseau frileux, je ne vous cacherai pas mon admiration époustouflante pour Sylvie Bernier, chef de mission canadienne, d’avoir fait preuve d'une foi inébranlable en ce qui a trait aux chances des athlètes canadiens de monter, enfin, sur le podium.

En outre, je ne vous cacherai pas non plus, que Lora et moi, ressentons depuis hier une compassion certaine pour les athlètes féminines de volleyball de plage, et cela, chaque fois qu’elles doivent plonger de tout leur long dans le sable.

Quelle horreur que d’avoir plein de grains de sable sous un maillot de bain, si étriqué soit-il, qui s'infiltrent partout entre les seins et les fesses! Or, puisque que le comité international olympique a bien autorisé une athlète iranienne à participer voilée aux Jeux Olympiques de Pékin, je vois pas pourquoi nos athlètes occidentales notamment, celles du volleyball de plage, ne pourraient pas porter un burkini à la place d’un bikini.

Plus pudique naturellement, mais, ô combien plus confortable et plus sécuritaire (pensons seulement aux rayons du soleil, etc), j'en suis convaincue, l'essayer serait l’adopter. D'ailleurs, à voir les photos en haut à droite, mon petit doigt me dit que le monde de la mode féminine sportive a déjà l'oeil aux aguets, à ce sujet-là. Et ce n'est qu'un début! Attendez de voir nos amis, les Chinois, se mettre à en fabriquer ... !

Enfin, certes, les Jeux de Pékin auront été une occasion inespérée pour nous, consommateurs occidentaux avertis, d’en apprendre davantage sur la Chine en général, et sur son peuple, en particulier.

Or, favorisée par une main d’œuvre aussi fourmillante que bon marché, elle est devenue une formidable usine à produire plus que des pics à maïs et des chaussures sport malodorantes..., mais surtout des athlètes et des entraîneurs robots en séries ou encore pire, à la chaîne… Le commentaire de mon amie Chun juan (voir blogue précédent: 16 août) nous éclaire là-dessus.

Moo Goo Guy Pan, à Pékin

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