Le débat sur les accommodements raisonnables est assez confus comme ça. Que je vienne y mettre mon nano grain de sel (ou de sucre, c’est selon) n’y changera pas grand chose. Mais j’aimerais quand même te faire part de quelques-unes de mes impressions sur celui d’hier soir, à TVA, avec Paul Arcand et ses invités.
D’abord, on a beau faire, on a beau dire, on a beau l’aimer, on a beau la détester, mais bravo à Denise Bombardier d’avoir tenu tête (en tenant son bout évidemment) devant l’iman Saïd Jaziri à sa droite et l’avocat Julius Grey à sa gauche. Ce dernier, d’ailleurs, pour qui la réputation n’est plus à faire et dont l’aisance, on s’en doute bien, lui vient justement de la défense de ces maudits accommodements parfois si déraisonnables. Maintenant qu’on en sait davantage, disons, si irritants.
Puis re-bravo à madame Bombardier d’avoir insisté sur nos deux valeurs québécoises les plus durement acquises : la séparation de l’État et de l’Église et surtout, l’égalité entre les hommes et les femmes. Et qu’elle craigne à mort l’intégrisme sous toutes ses formes n’en fait pas du tout une poule mouillée …
Puis quelques mots, sur cette jeune fille présente dans l’assistance et qui se disait musulmane non soumise aux préceptes machistes de sa religion, ni à rien d’autre d’ailleurs. Pourquoi portait-elle le voile, lui a-t-on demandé? Malheureusement, je n’ai pas trouvé ses raisons très convaincantes.
On aurait dit une jeune ado en pleine crise d’identité. Comme si, après avoir entendu parler ou vu aux nouvelles, l'an dernier, en France, les jeunes musulmanes en mal de célébrité qui se sont rebellées en insistant pour porter le voile à l’école, malgré l’interdiction officielle, elle cherchait à les imiter. Bon, je sais, cela peut te paraître assez fugace, mais dans mon esprit, remarque que c’est l’impression que j’en ai eue.
Enfin, quant aux trois politiciens présents, il était gênant de voir que des Québécois-Québécoises aient voté pour eux. Trois petits tours, et puis s’en vont. Dis donc, au fait, as-tu vu s’ils portaient des culottes …?
À toi pour toujours,
May West
D’abord, on a beau faire, on a beau dire, on a beau l’aimer, on a beau la détester, mais bravo à Denise Bombardier d’avoir tenu tête (en tenant son bout évidemment) devant l’iman Saïd Jaziri à sa droite et l’avocat Julius Grey à sa gauche. Ce dernier, d’ailleurs, pour qui la réputation n’est plus à faire et dont l’aisance, on s’en doute bien, lui vient justement de la défense de ces maudits accommodements parfois si déraisonnables. Maintenant qu’on en sait davantage, disons, si irritants.
Puis re-bravo à madame Bombardier d’avoir insisté sur nos deux valeurs québécoises les plus durement acquises : la séparation de l’État et de l’Église et surtout, l’égalité entre les hommes et les femmes. Et qu’elle craigne à mort l’intégrisme sous toutes ses formes n’en fait pas du tout une poule mouillée …
Puis quelques mots, sur cette jeune fille présente dans l’assistance et qui se disait musulmane non soumise aux préceptes machistes de sa religion, ni à rien d’autre d’ailleurs. Pourquoi portait-elle le voile, lui a-t-on demandé? Malheureusement, je n’ai pas trouvé ses raisons très convaincantes.
On aurait dit une jeune ado en pleine crise d’identité. Comme si, après avoir entendu parler ou vu aux nouvelles, l'an dernier, en France, les jeunes musulmanes en mal de célébrité qui se sont rebellées en insistant pour porter le voile à l’école, malgré l’interdiction officielle, elle cherchait à les imiter. Bon, je sais, cela peut te paraître assez fugace, mais dans mon esprit, remarque que c’est l’impression que j’en ai eue.
Enfin, quant aux trois politiciens présents, il était gênant de voir que des Québécois-Québécoises aient voté pour eux. Trois petits tours, et puis s’en vont. Dis donc, au fait, as-tu vu s’ils portaient des culottes …?
À toi pour toujours,
May West
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