Semaine 1 - Le chat qui dort

Comme le temps passe ! Déjà une semaine, et bien malgré lui, le nouveau chef du PLC se retrouve depuis avec non pas une, ni deux, ni trois, mais bien quatre nationalités différentes : la française, la gauloise aussi?? évidemment, la québécoise et la canadienne. Place-les dans l’ordre qu’il te plaira, mon amie!

Or pas étonnant qu’avec autant de potions magiques dans les veines, notre Astérix national, à l’instar de son mentor, sait mieux que quiconque ce qui est bon pour nous. À preuve, «Il est certain que dans certains milieux au Québec, quand quelqu'un a le Canada à coeur, on croit qu'il aime moins le Québec. Ce fut le cas de M. [Jean] Chrétien et moi-même, mais je suis très confiant que je peux casser cela.» a-t-il déclaré dernièrement. Le vois-tu venir avec ses gros bras … ? Casser, cassant et pourquoi pas casseau, tant qu’à y être?

Mais notre homme n’a pas que le défaut de sa pire qualité. Ce qu’il semble le mieux savoir, c’est comment régler les choses ailleurs. Eh! bien, je trouve géniale( sans blague, vrai comme je suis là ...), sa proposition sur la reconstruction de l’Afghanistan, bien qu’elle lui ait été soufflée par Gerard Kennedy, qui s’est rallié à lui lors de la course à la direction.

Valeureusement, il propose donc de créer un «plan Marshall» de reconstruction auquel participeraient tous les pays impliqués en Afghanistan. Mais comble d’idée géniale, à mon avis, c’est de suggérer que la communauté internationale achète la production nationale de pavot plutôt que de tenter de l'éradiquer. «Utiliser la culture actuelle du pavot à des fins thérapeutiques alors que l'Afrique meurt parce qu'elle n'a pas ces produits-là serait faire d'une pierre deux coups.»

Meilleur en politique internationale qu’intérieure? Mets-en! Toutefois, Stéphane Dion ne serait pas le premier à accuser cette faiblesse ou travers-là. Jacques Chirac, je crois, aurait le même handicap que lui. Mais M. Chirac n’est-il pas citoyen français, lui aussi, par hasard?

Chut!!!!! Ne réveillons pas le chat qui dort!

À toi pour toujours,
May West

P.S. Sur le même sujet, prochaine chronique : Mois 1 …