L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

vendredi, décembre 08, 2006

Gaz à effet de serre

Hier matin, la rose à la boutonnière, Stéphane Laporte (à ne pas confondre avec l’autre Stéphane) s’est emporté en autant en emporte le vent au sujet d’une nouvelle qui a fait le tour du monde.

Dans son blogue sur Cyberpresse, il s'est efforcé, à sa manière, évidemment, de nous faire sentir que les pets et les rots des vaches allaient faire péter la planète plus vite que tout ce qui sort des tuyaux d’échappement de nos chars. Comme tu sais, c’est qu’en rotant et en pétant ainsi, les vaches évacuent dans l’atmosphère du méthane, un gaz beaucoup plus toxique que le CO2 et qui figure au troisième rang des principaux responsables des changements climatiques.

Mais, ce n’est pas tout. Tiens bien ta tuque et bouche-toi le nez! Non mais, quel embarras pour cette passagère qu’on a fait descendre d’un avion d’American Airlines, à Nashville, plus tôt, cette semaine, à cause de ses vents …! Qu’a-t-elle bien pu manger pour se sentir obligée d’enflammer des allumettes afin de couvrir l’odeur de ses flatulences? Un potage aux poireaux ou bien aux pois chiches? Le pire c'est qu’on a bien eu envie de l’accuser pour ça …!

Enfin, quel vent nous amène donc ce « chinouk » qui traverse actuellement les Prairies? Un vent de frayeur qui hérisse les poils de l’épiderme canadien chaque fois que le Québec français fait un geste qui pourrait devenir l’ombre d’une menace aux intérêts du Canada.

Oh! que non! C’est pas que j’ai cet homme particulièrement en odeur de sainteté, mais ils sont un peu pas mal beaucoup paranos tous ces chroniqueurs de Calgary à l’égard de Stéphane Dion, le Français (de par sa mère) en affirmant qu’il devrait renoncer à sa nationalité française.

Ayoye! Ou bien, ils le connaissent mal ou bien pas du tout. En tout cas, là-dessus, qu’ils s’en prennent à un autre, mais, de grâce, pas à celui-là! Certes, les mêmes gens qui, à une certaine époque, étaient pris d’angoisse chaque matin, au petit déjeuner, en voyant apparaître des textes français imprimés sur leurs boîtes de Corn Flakes ...

Y pas seulement les rots, les pets et les flatulences des vaches et des femmes … qui polluent l’atmosphère, mon amie, mais aussi les éructations de plus en plus toxiques de nos riches cowboys de l’Ouest.

Allez, qu’on fasse du vent! Et plus vite que ça, ça presse!

À toi pour toujours,
May West

Aucun commentaire:

Publier un commentaire