En effet, mon amie, quelle salade! Après les épinards et la laitue, voilà qu’aujourd’hui ce sont les tomates qui sont contaminées aux États-Unis. Des tomates qui rebondissent en plein visage d’un président américain déclaré dangereux pour l’avenir de la planète. Et des tomates aussi, pour ce pasteur de grands mouvements religieux qui s’est fait sortir illico du placard par son propre amant ... ! (Voir: Têtu)
Tandis qu’ici, quand ce ne sont pas nos ponts et viaducs qui nous inquiètent, ce sont nos enseignants qui se rebellent. Comme si enseigner la grammaire, donner des dictées et faire réciter les tables de multiplication à ses élèves relevaient d’un code d’instruction publique suranné, donc forcément contraire à cette damnée réforme!
Hélas! les compétences transversales qu’on veut imposer aux bols comme aux cancres n’arrivent pas à traverser le pied de la lettre B ... de certains de nos éducateurs en proie à une soudaine poussée d’urticaire. L’innovation serait-elle un plat réchauffé qui se mange froid?
Tout ça pour te dire, mon amie, que je n’ai pas toujours les compétences transversales nécessaires pour comprendre le débat actuel au sujet de la « nation » québécoise. Or, bien qu’elle ne soit pas toujours facile à … suivre, ce qu’écrit Denise Bombardier dans Le Devoir ce matin, quand elle s’interroge à ce propos-là, ne peut faire autrement que de me « traverser » l'esprit par l’évidence …
« L'évidence ne s'impose jamais. Aux yeux d'une très grande majorité de Canadiens anglais, le Québec ne constitue pas une nation. Normal, penseront certains. Le drame est qu'au sein même de la société québécoise, des Québécois refusent de se définir comme une nation. Lorsqu'on n'arrive même pas à s'entendre sur le «qui sommes-nous?», comment définir le «où allons-nous?»? Qu'est-ce que le Québec? Ni un pays, ni une nation, ni un peuple, ni un rêve? Au secours! »
Si on est rien de tout ça, mon amie, peut-être bien qu’on n’est même pas là, non plus. Je comprends maintenant pourquoi je n’avais rien à dire aussi ... ! Est-ce ça, posséder les « compétences transversales »? Au secours!
À toi pour toujours,
May West
Tandis qu’ici, quand ce ne sont pas nos ponts et viaducs qui nous inquiètent, ce sont nos enseignants qui se rebellent. Comme si enseigner la grammaire, donner des dictées et faire réciter les tables de multiplication à ses élèves relevaient d’un code d’instruction publique suranné, donc forcément contraire à cette damnée réforme!
Hélas! les compétences transversales qu’on veut imposer aux bols comme aux cancres n’arrivent pas à traverser le pied de la lettre B ... de certains de nos éducateurs en proie à une soudaine poussée d’urticaire. L’innovation serait-elle un plat réchauffé qui se mange froid?
Tout ça pour te dire, mon amie, que je n’ai pas toujours les compétences transversales nécessaires pour comprendre le débat actuel au sujet de la « nation » québécoise. Or, bien qu’elle ne soit pas toujours facile à … suivre, ce qu’écrit Denise Bombardier dans Le Devoir ce matin, quand elle s’interroge à ce propos-là, ne peut faire autrement que de me « traverser » l'esprit par l’évidence …
« L'évidence ne s'impose jamais. Aux yeux d'une très grande majorité de Canadiens anglais, le Québec ne constitue pas une nation. Normal, penseront certains. Le drame est qu'au sein même de la société québécoise, des Québécois refusent de se définir comme une nation. Lorsqu'on n'arrive même pas à s'entendre sur le «qui sommes-nous?», comment définir le «où allons-nous?»? Qu'est-ce que le Québec? Ni un pays, ni une nation, ni un peuple, ni un rêve? Au secours! »
Si on est rien de tout ça, mon amie, peut-être bien qu’on n’est même pas là, non plus. Je comprends maintenant pourquoi je n’avais rien à dire aussi ... ! Est-ce ça, posséder les « compétences transversales »? Au secours!
À toi pour toujours,
May West
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