La p'tite vie à Sagard
C'est long raconter une vie à Sagard ... mais tellement palpitant.
Michel DION
Tribune libre de Vigile
vendredi 11 octobre 2013
C'est long raconter une vie à Sagard ... mais tellement palpitant.
Le sort des misérables dans l’ombre des puissants |
Tribune libre de Vigile
vendredi 11 octobre 2013
Drôle de hasard, j’étais à Sagard hier, déménageant mes derniers effets de mon ancienne maison. Apparemment que l’Oncle Paul est décédé ce même soir, hier, à Sagard... Je peux vous dire que le secret a été bien gardé jusqu’à ce matin. Malgré mes bons contacts au Domaine Laforest, personne ne m’a avisé de quoi que ce soit. Par contre, je trouvais louche de ne voir aucun hélicoptère survoler les environs, en cette période habituellement active, de chasse aux faisans chez mon voisin d’en face, oups ! mon ex-voisin.
Son aire d’atterrissage d’hélicoptères étant située à moins de 2000 pieds de mon ancienne maison, le va-et-vient des hélicos est chose courante dans le ciel de Sagard. Tous ces « Messieurs » arrivent directement-là, à cette aire d’atterrissage, puis sont amenés par navette en haut, au Domaine, par voie terrestre.
Seul Paul Sr et la famille immédiate peuvent atterrir directement au Domaine. Tous les invités doivent passer par les barrières de sécurité, mieux gardées qu’une base militaire. Et dans les alentours du château de Monsieur, aucun véhicule à moteur, seulement des voitures électriques.
Je pense à mes amis et connaissances qui travaillent pour lui depuis des dizaines d’années. Certains doivent se réjouir, d’autres doivent pleurer sa perte... N’oublions pas que Paul Desmarais fait vivre une bonne partie de la petite communauté de Sagard et des environs. Soit 50 à 60 employés réguliers, et plus de 150 en période de chasse.
La chasse aux faisans, instaurées spécialement pour lui par le ministère concerné commence vers la 3è semaine d’août, car le faisan ne vivait pas de façon naturelle dans Charlevoix. Hier, j’en ai vu 8 sur mon ancien terrain. Plusieurs réussissent à passer par dessus la clôture « Frost » de huit pieds qui entoure le Domaine, ce qui attire les chasseurs de partout aux abords de la route, et a obligé le ministère à légiférer une période de chasse pour le faisan dans Charlevoix... Spécialement pour l’Oncle Paul ou Monsieur, comme l’appellent gentiment tous ses employés. Quand il a fait faire ses fosses à saumons, sur la rivière Petit-Saguenay, qui traverse des dizaines de kilomètres de son immense Domaine, ce fut la même chose. Le gouvernement a modifié la réglementation pour la zone concernée. Rien de trop beau pour l’Oncle Paul et sa famille.
Ah oui, j’oubliais, il y a une quinzaine d’années, il faisait aussi des chasses aux canards au Domaine. Et tous ces faisans et canards étaient élevés sur place par des spécialistes anglais (oui-oui des « british »), importés ici par la famille Desmarais pour veiller à toute cette production, élever et entraîner les chiens de chasse à l’anglaise, et veiller à ce que ces chasses se fassent dans les bonnes traditions britanniques. Mais l’emplacement choisi par les Desmarais pour élever toutes ces bêtes en haut (terme communément emprunté par les gens de la place pour désigner le Domaine Laforest – nom de famille de sa mère), avait été bien choisi pour ne pas polluer son territoire...
Comme les Grands Lacs sont la poubelle de l’Ontario et des États-unis qui se déverse au Québec via le Saint-Laurent, Desmarais avait choisi d’établir son élevage (10,000 faisans, 5,000 canards) aux abords de la rivière Laurent qui coule vers la sortie de son Domaine et rejoint la rivière Deschênes, hors de son Domaine, mais qui traverse Sagard.
Cette rivière Deschênes, qui passe en arrière de mon ancien chez moi, était la source d’eau de bien des résidents à Sagard... Imaginez les excréments de toutes ces volailles se retrouvant dans une petite rivière d’eau pure de 3 à 4 mètres de large..! Hé oui, très vite l’eau devient polluée, et plusieurs sont malades.
Mais l’Oncle Paul intervient vite, dédommageant certains, apportant de l’eau embouteillée à d’autres, et jusqu’à creuser des puits à d’aucuns. Et jamais le ministère de l’Environnement n’est intervenu. L’Oncle Paul, fallait pas le déranger ! Finalement, après plusieurs années, il a cessé d’élever ces volailles au Domaine, et les achetait toutes prêtes, livrées en camions de 45 pieds directement en haut (encore cet automne).
OK, ne t’égare pas Michel, car j’en aurais pour 200 pages d’anecdotes à raconter. J’ai vécu à Sagard plus de 25 ans, et j’ai fréquenté ou côtoyé quasi tous les porteurs d’eau de la famille Desmarais, et plusieurs très intimement. Donc, au fil du temps, j’en ai entendu des choses, j’en ai vu des photos de toutes sortes, j’en ai eu des reportages d’événements, certains cocasses, d’autres surprenants, certains malheureux.
Je pige à droite et à gauche dans mes notes, mais aussi dans ma mémoire, car plusieurs de mes amis, ayant donné leur vie à l’oncle Paul, sont aujourd’hui décédés. Vous savez, quand on me demandait où je demeurais il y a 15 ou 20 ans et que je disais : « Sagard », tous rétorquaient : « c’est où ça ? ». Car, cela ne fait pas des années que le Domaine Laforest et Sagard sont connus. Mais, dans les années 1970-80, Desmarais faisait exactement là-haut (au Domaine) ce qu’il faisait dernièrement, soit la distribution de gâteries aux politiciens qu’il a formés, qu’il a achetés, aux administrateurs qu’il a recrutés, à ses pions qu’il a positionnés, aux futurs pantins convoités, et à ses acolytes financiers ou lobbying.
Un certain soir, je visite un ami de longue date (nous sommes en 1994) et nous jasons de référendum. Mon ami m’interrompt et me dit : « Michel, la chaise berçante où tu es assis, Pierre Trudeau s’est déjà assis dans cette même chaise » ! Je me lève aussitôt, j’ai failli renverser mon verre, de peur qu’elle soit sale (farce)... Il me précise que vers la fin des années 70, P. E. Trudeau visitait Desmarais au Domaine, et il aimait faire du canot avec ses enfants.
Il partait du Domaine en canot sur la rivière Petit-Saguenay et descendait jusque chez l’ami en question, car à cette endroit, les rapides commençaient. Trudeau débarquait de la rivière, quelques fois avec ses enfants, et allait à la maison la plus proche, soit celle de l’ami dont je vous parle. De là, il appelait au Domaine et on venait le prendre en gros « Suburban noir 4X4 » gracieuseté de Desmarais. Et cet ami a développé avec Trudeau une certaine amitié, car cet événement s’est répété plusieurs fois par saison, sur plusieurs saisons consécutives.
D’autres connaissances, qui ont travaillé là 20-25 ans, sont tombés malades jeunes, car ils devaient arroser les bouleaux, et d’autres arbres avec des insecticides pour que les bouleaux soient beaux, et que Monsieur et ses Messieurs invités n’aient pas de moustiques en haut. Certains ont eu leur système neurologique durement affecté, et sont restés invalides vers le début de la cinquantaine. Mais Desmarais leurs paient un salaire substantiel à vie, et ils doivent voir seulement les neurologues attitrés par la famille Desmarais.
Mon propre médecin de famille de la place m’a dit : « M. Dion, je connais l’homme dont vous parlez, c’est un patient à moi, je l’ai référé à un neurologue, mais la batterie de médecins spécialistes à Desmarais viennent défaire nos diagnostiques, et je ne peux prouver le liens avec les insecticides, mais j’en suis certain »... C’est juste un exemple parmi tant d’autres. Sagard, il y a 25 ans, était le royaume des maringouins. Les quinze dernières années que j’ai vécu là, fini, pas une seule mouche, la truite ne sautait même plus sur les lacs.
Un certain matin, je rencontre deux jeunes hommes sur mon terrain, arrosant mon ruisseau et mon petit lac artificiel... J’accours vers eux pour avoir des explications et je leurs demande : « que faites-vous là » ?. À ma grande surprise, je ne reconnais pas les garçons, costumés avec habit de « scaphandre » de type astronaute. L’un d’eux me dit : « Pas de problème Michel, c’est rien de toxique, c’est fait à base de crevettes et tout est naturel »... Je lui demande : « Alors pourquoi vous portez ces habits de science-fiction si ce produit est naturel » ? Ils me répondent que lors de l’application du produit, il est concentré, de là sa toxicité. Mais une fois vaporisé sur le cours d’eau, aucun danger !
Ils m’ont dit que Desmarais arrosait une zone de 10 km autour de son Domaine pour s’assurer qu’il n’ait aucun moustique ou mouche pour le déranger. Je fus estomaqué, et je leur ai dit de foutre leur camp et de ne jamais revenir arroser chez moi. Mais, je n’ai jamais revu de moustiques, ou presque, chez moi, durant des années. Ils ont continué d’arroser en amont de mon terrain, l’eau coulant vers chez moi, apportait avec elle ce produit. Ce dernier formait une pellicule mince invisible sur le dessus des eaux calmes, et lorsque les larves de moustiques naissaient sous l’eau, en remontant vers la surface, traversaient la pellicule de ce produit, et mourraient automatiquement. Fini les mouches à Sagard ! Certains s’en réjouissaient, mais les pêcheurs se plaignaient, et les écolos aussi. Mais pour l’oncle Paul, tout était permis.
Je me rappelle aussi, il y a une douzaine d’années, des journalistes de TVA arrivent chez moi – la première maison suivante à l’entrée du Domaine était la mienne. Ces journalistes avaient voulu entrer sur le Domaine, mais n’avaient pu traverser la première guérite de sécurité. Vu que leurs cellulaires ne fonctionnaient pas, ces journalistes viennent donc téléphoner chez moi sur ma ligne de maison (la zone est bloquée aux ondes cellulaires par Desmarais, qui, apparemment avait peur des attaques terroristes, et c’est toujours le cas aujourd’hui, la famille fonctionne avec des téléphones satellites, même Google Earth est brouillé pour une vue rapprochée).
Je discute avec eux, je leur dis comment entrer sur le Domaine, mais ils ne veulent pas faire 2 heures de VTT. Ils appellent un hélico privé pour pouvoir surprendre Desmarais par la voie des airs. Leur plan tombe vite à l’eau. Le pilote de l’hélico leur apprend, après s’être informé, que l’espace aérien au-dessus du Domaine est interdit, et que si besoin, des F-18 décolleraient de la base de Bagotville, sur ordre de Jean Chrétien, pour « intercepter » tout intrus dans cette zone..!
Rappelons nous que Jean Chrétien, sa fille France est mariée avec André Desmarais, fils de Paul Sr, et André a lui aussi un château au Domaine. Et ce week-end là, Chrétien était là, Bush père et fils aussi, jouant au golf sur le 18 trous privé de Desmarais, avec bien d’autres sommités « galeuses » de ce monde. Bref, nos pauvres journalistes devront repartir bredouilles, sans photos, ni rien.
Un certain hiver, en plein mois de janvier, j’entends un hélico juste au-dessus de ma maison, très bas et bruyant. Je regarde dehors, puis à ma grande surprise je vois quelques motoneiges s’approchant, et des gars en raquettes, habillés style militaires. Que se passe-t-il ce matin ? L’un d’eux, un ami de ma ligue de hockey, cogne à ma porte et me dit : « Michel, Monsieur a perdu un de ses chiens de chasse, un beagle, et ses pistes mènent ici, puis-je vérifier tes bâtiments en arrière au cas où le chien serait là » ? J’explose de rire.. et je lui dis : « Quoi, toute cette armada pour un chien, alors que quand un homme se perd on attend 24 heures avant de réagir, et on ne monopolise même pas tant de gens. Vas-y voir dans mes bâtiments, mais seulement toi ».
Il inspecte et entre dans mes bâtisses et ne trouve rien. Et tout ce « régiment paramilitaire » se déplace plus loin, suivant les ordres radios de l’hélico qui voyaient les traces d’en haut... Je n’en revenais pas, tout ce contingent humain et matériel pour un chien. Hélico, motoneiges, une dizaine d’hommes en raquettes, habillés à la Rambo, ouf ! J’ai compris encore une fois que pour Desmarais, la démesure n’existait pas.
Je peux vous dire aussi quelques mots sur la chapelle qu’il a bâtit à Sagard. Desmarais s’est claqué les bretelles en se vantant d’avoir fait un don de 1,4 millions de dollars à la fabrique de Sagard en bâtissant une église neuve. Mais ce que plusieurs ne savent pas, c’est que la famille Desmarais voulait construire une chapelle au Domaine pour ses invités chrétiens pour la messe de minuit. Mais, croyez-le ou non, le clergé a encore son influence, car le curé a dit à Desmarais : « il y a une église par paroisse et je dirai la messe dans l’église de cette paroisse, pas question de dire la messe ailleurs » !
L’oncle Paul voit donc son projet de chapelle privée sur son Domaine battre de l’aille. Mais, plusieurs de ses invités, durant la période des fêtes, voulaient aller à une messe de minuit traditionnelle, en carriole avec chevaux, etc. Mais Desmarais trouvait l’église de Sagard défraîchie et avait un peu honte d’amener ses invités là. Mais il savait que le curé n’irait jamais dire la messe au Domaine, peu importe la splendeur de son église privée.
Desmarais, décide donc de faire une offre à la fabrique de Sagard : « je démolis votre église, et je vous en bâtis une toute neuve » ! L’église de Sagard était celle du début de la colonie, et pour plusieurs, un emblème de fierté. Desmarais, avec son pouvoir sur tous à Sagard, réussit par avoir l’accord de la majorité et l’église historique fut « bulldozée » et il construit la même année une église toute neuve, selon SA vision. Le Noël suivant, il invite la presse, des dignitaires, ses proches, et, au détriment de ceux qui lui ont accordé ce privilège (destruction de la chapelle), il ne reste aucune place pour les membres des aînés de Sagard. Ils ne peuvent assister à la messe tel que promis, pas de sièges pour eux ! Cela a fait jaser les aînés de la place longtemps, plusieurs se sont sentis floués par Desmarais. J’ai plusieurs témoignages en main...
Je fouille mes notes et je me rappelle un fait assez insidieux. En 1995, la veille du référendum, un des mes bons amis qui travaillait au Domaine, arrive chez moi. Il me montre l’enveloppe de son chèque de paie, avec une note ajoutée l’accompagnant disant : « Vous devez votez NON au référendum, sinon je fermerai mon Domaine et vous perdrez vos emplois. Dites-le à vos amis et familles.
Et si nous savons que vous avez votez OUI, vous ne ferez plus parti de notre équipe »... J’étais rouge de rage. Mon « chum » qui était comme moi un indépendantiste, a même hésité, et je peux dire aujourd’hui qu’il a voté contre ses convictions, de peur de perdre son emploi. Sagard c’est petit, et la grande majorité des 5-6 qui travaillent au bureau de scrutin, travaillent aussi pour lui. J’ai discuté quelques fois de cette situation avec des membres de l’exécutif régional du PQ et du Bloc, et ces derniers m’ont dit qu’ils étaient au fait de cette situation, et que les Desmarais avaient été avertis de ne plus agir de la sorte. Imaginez que les gens de Sagard, d’excellents travailleurs, vaillants avec du cœur au ventre, mais avec peu, très peu de scolarité...
Voilà ce que Desmarais exploitait. Sans mentir, pendant des années, si quelqu’un avait des papiers importants à remplir, des demandes de subventions, faire des rapports d’impôts, écrire des lettres officielles à certains ministères, ou à la MRC, etc. Beaucoup venaient chez moi, et je le faisais gratuitement avec plaisir. C’est pour cela que j’ai gardé des contacts sincères avec les gens de Sagard. Ils se souviennent.
Et pendant 3 ans j’ai aussi « dirigé » la place avec un comité de citoyens élus. Ces gens sont très intelligents, mais, malheureusement peu instruits. Ce qui fait qu’ils sont vulnérables et pensent que si Desmarais quitte, ils crèveront de faim. J’ai passé bien du temps à leurs expliquer qu’ils jouaient le rôle de porteurs d’eau pour la famille Desmarais, ils le savent, mais, ne pouvant trouver de meilleurs emplois, ils s’accommodent de ce qu’ils peuvent.
En terminant, car je pourrais vous en raconter bien d’autres, un autres de mes vieux copains m’a raconté qu’il devait aller le samedi soir avec sa femme, lui et d’autres couples, qui étaient bons danseurs, danser pour agrémenter l’atmosphère des soirées données par Monsieur. Mon ami m’a dit, qu’il avait un bonus de 50$ sur son chèque s’il se rendait le samedi soir lors de grande réception de Monsieur.
Mais lui n’avait aucun droit de boire ou manger sur place, et devait danser chaque danse avec sa femme – un « show » pour les riches qui ne dansent pas, mais veulent une ambiance - tandis que les invités de Monsieur se gavaient de caviar et de Scotch à 5,000$ la bouteille. Ils étaient plus ou moins des bêtes de cirque, rien de plus. J’ai 2-3 témoignages sur ces faits. N’oubliez pas qu’à Sagard il n’y avait pas de syndicat, que tous travaillaient des heures de fous pour se faire un salaire plus ou moins convenable. 45-60 heures par semaine n’était pas rare, et que souvent ils devaient travailler le samedi ou le dimanche, et même dans le temps des fêtes. Ils sont encore exploités, et ne le savent pas, ils obéissent pour ne pas perdre leurs emplois.
Mais Monsieur sait aussi faire plaisir à ses employés. L’hiver, une partie de hockey privée est organisée entre les employés du Domaine et les anciens Canadiens, oui-oui, Lafleur, Shutt et compagnie (j’ai vu plusieurs photos). Et tout ça pour un beau spectacle privé pour la famille, il n’y a rien de trop beau. Une patinoire couverte est aménagée en conséquence, avec toutes les infrastructures nécessaires.
Tiger Woods a même testé le terrain de golf de Monsieur, et l’a qualifié d’un des meilleurs terrains au monde (a-t-il été payé pour faire cette déclaration ?).
Dans une autre occasion, je me rends à un souper chez des amis et j’aperçois sur le foyer une photo de G.W. Bush tenant mon hôte comme un vieux chum. Je lui demande en quelle occasion cette photo a été prise. Il m’explique que certains employés privilégiés (preuve de loyauté accomplie) pouvaient prendre certaines photos, si les invités étaient d’accord. Il m’explique qu’il a été demandé par Monsieur pour être le « caddy » de Bush lors d’un 18 trous que certains dignitaires faisaient au Domaine. Et à la fin, Bush lui a accordé cette photo (on voit derrière que les gardes de Bush sont pas loin, car visibles sur la photo).
Bref, je vous laisse là-dessus, car je dois m’arrêter, cet article ne doit pas être un livre... J’en aurais des centaines d’autres à vous raconter. Peut-être dans un 2è article... Pour revenir au décès de Paul Desmarais, tout ce que je sais, c’est que certains se « réjouissent » de la disparition de Monsieur, mais n’osent l’exprimer... Tandis que d’autres, des lèche-culs, le pleurent, sans vraiment être conscient de qui il était.
La mort est le salaire du péché : l’Oncle Paul a eu son chèque de paie !
Source: Vigile.net
La mort est le salaire du péché : l’Oncle Paul a eu son chèque de paie !
Source: Vigile.net
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