L'Oiseau frileux

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mercredi, août 18, 2010

Les femmes et les enfants d'abord

Le Pakistan: les excuses

Les images du Pakistan noyé sous les eaux des plus grandes inondations que le pays ait connues, n’ont pas vraiment l’air de soulever bien fort notre sympathie à l’égard de tous ces pauvres sinistrés.

On dit que les organisations caricatives des talibans se sont davantage empressées de secourir des milliers de gens en détresse, que ne l’ont fait les riches pays occidentaux comme les nôtres, jusqu’à ce jour.

Pourquoi tardons-nous à sortir notre carte VISA ou l’autre afin de venir en aide au peuple pakistanais, alors que nous avons mis tout notre coeur sur la table de la générosité, lors du tremblement de terre en Haïti.

On dit que ...

Sans rentrer dans les détails de la politique internationale, la méfiance des pays occidentaux à l’endroit du Pakistan, qui soutiendrait le terrorisme (en Afghanistan) par la porte d’en arrière, serait-elle responsable de notre réserve, pour ne pas dire, notre désintéressement face à cette catastrophe nationale qui frappe ce pays.

Quand allons-nous enfin réagir devant l’urgence de venir en aide aux millions de Pakistanais, d’abord les femmes et les enfants, et répondre comme il se doit à cette crise humanitaire? Et cesser de chercher pendant midi à quatorze heures des bibites (lire : de belles excuses ...?) parmi nos peurs les plus malsaines, par exemple, celles de savoir que notre argent pourrait servir à soutenir le régime terroriste des talibans ou encore de nous voir affectés par des maladies bien pire que le A(H1N1)... ?

***

Et pourquoi faire ... ?

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Que pensez-vous de ça?

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