On ne le dira jamais assez. Il faut du courage pour être lesbienne et s’accepter comme telle. Même aujourd'hui, il n’est pas évident pour les femmes qui vieillissent de faire le grand saut. (Déjà que le fait de vieillir demande une certaine assumation ...!!!), cela n’arrive pas du jour au lendemain, qu’au réveil, un matin, on se dise : «Bon, c’est à partir d’aujourd’hui, que je m’en vais aimer les femmes ...!» Toutefois, moi aussi, je crois qu'il y a une évolution dans l'acceptation. Et qui dit évolution, dit longueur de temps, parfois aussi long qu'une vie. Mais, chacune a son rythme. Un vécu surtout. Un avis que partage Diane Heffernan, coordonnatrice du Réseau des lesbiennes du Québec. «C'est qu'il y a toute une oppression, une obligation de se conformer et se ranger, qui fait en sorte que certaines femmes plient, pour ne pas avoir à se battre.»
Tous les cas sont différents, bien sûr. Chose certaine, dans mon cas, je suis heureuse d’avoir fait partie de la génération qui a fait avancer et changer les choses. Tout n'est pas parfait, loin de là. Mais aujourd'hui plus que jamais, certaines femmes deviennent lesbiennes à tous les âges, même sur le tard, alors que d'autres ne le deviendront jamais. Ainsi va la vie.
Un lien intéressant sur le sujet: Lesbiennes «sur le tard»
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