Il y a un bout à rester indifférents et muets comme des ... carpettes. Bref, un bout à vouloir passer constamment à autre chose pour oublier qu'on s'essuie souvent les pieds sur notre dos.
Qui n’a pas entendu parlé, cette semaine, de ce jugement controversé rédigé en grande partie en anglais par le juge Allen R. Hilton, un ancien avocat d'Alliance-Québec ...! et appuyé par le juge Pierre Dalphond?
L'histoire est longue et fastidieuse, car en 30 ans d'existence, la loi 101 a attisé les passions et fait l'objet de nombreuses contestations successives devant les tribunaux, d'abord des milieux anglophones, mais aussi, hélas, par des francophones.
Or à l’occasion du trentième anniversaire de la Loi 101, le temps est venu de briser le silence sur la question de la langue et de se mobiliser massivement pour dénoncer, entre autre, d'abord, la crédibilité discutable de ce jugement, puis, bien sûr, le bilinguisme institutionnel qui s’est répandu dans les services publics et sur le marché du travail. Non! Ce n'est pas vrai que le danger est passé en ce qui concerne l'avenir du français, au Québec ...!
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