L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mardi, juin 15, 2010

La solution de Kevin Costner

Comme tous les soirs, hier, à CNN, on discutait fort des conséquences catastrophiques de la marée noire. D'abord en accusant ou défendant, c'est selon, la pétrolière BP et l'inefficacité du président Barak Obama dans le dossier.

Mais surtout à cause de l'environnement qui a pris un méchant coup; la pauvre Louisianne, ses braves gens et ses bayous; les plages désertes du littoral et la pêche aux crevettes; enfin les pélicans affreusement englués qu'on est en train d'élever au rang d'emblème américain, à la place de l'aigle qui n'a plus grand chose d'impérial depuis belle lurette

Peu de temps après la catastrophe, j'avais bien entendu toutes sortes d'élucubrations se faire passer pour des solutions, entre autre, cette proposition qui consistait a mettre en boudins les cheveux ... D'ailleurs, c'est une coiffeuse qui en avait eu l'idée lumineuse.

Certes, nombreux sont les Américains qui veulent bien mettre la main à la pâte, alors c'est dans ce contexte de crise majeure de l'environnement que l'acteur et entrepreneur Kevin Costner est apparu dans le paysage il y a quelque temps.

Doit-on se sentir soulagés par le fait que l’acteur a proposé, le mois dernier, à la pétrolière BP d’utiliser la machine dans laquelle il a investi pour aider les efforts de nettoyage après cette marée noire catastrophique? Et que devant le Congrès, il a discuté de l’appareil, qui a été développé par sa société Ocean Therapy Solutions. Selon lui, la machine qu’il a développée utilise des épurateurs qui filtrent le pétrole de l’eau grâce aux forces centrifuges.

Et enfin Kevin Coster se décrit comme un «citoyen et entrepreneur américain découragé», et a ajouté : «Je peux fournir une technologie disponible immédiatement, une technologie qui permettrait aux plateformes pétrolières de reprendre les opérations et aux gens de retourner au travil. Nous sommes tous fautifs, ici. C’est trop facile d’accuser BP. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de nous unir».

Peu importe le pélican englué de pétrole ou l'aigle impérial qui bat de l'aile, mais on sent que les Américains sont près à adopter même la colombe («DOVE») pour les sortir du bourbier actuel.
Pour contrer la marée noire

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