Ironie du sort ? Et comment ! Dans un petit sondage-maison, à gauche, sur ce blogue, j’ai dit que je n’irais pas voir le film québécois «Polytechnique». L'émotion qui remonte dans ma gorge est encore là ... Comme si ç'avait été moi qu'on avait tirée, vous comprenez? *
Mais voilà, qu’hier, j’ai été très enthousiasmée par le film biographique américain «Milk», réalisé par Gus Van Sant, avec Sean Penn dans le rôle titre, un rôle qui lui vaudra d’ailleurs d’être désigné candidat pour l’Oscar du meilleur acteur.
Un film qui vient en effet ranimer de vieux souvenirs dans bien des mémoires: les sombres années de misère et d’enfer qu’ont vécues les communautés gaies, aux États-Unis comme partout ailleurs dans le monde.
Harvey Bernard Milk était un homme politique américain et un militant pour les droits civiques des homosexuels. Il a été le premier superviseur (un poste similaire à celui de conseiller municipal) ouvertement gay de la ville de San Francisco.
Harvey Milk a été assassiné avec le maire George Moscone, le 27 novembre 1978. Milk avait déjà dit : « Si une balle devait traverser mon cerveau, laissez-la briser aussi toutes les portes de placard » (« If a bullet should enter my brain, let that bullet destroy every closet door »), en référence aux homosexuels craignant de faire leur coming-out (de sortir du placard).
***
Vous souvenez-vous, de cette petite histoire (en diaporama) des quatre chandelles qu’on promenait joyeusement sur le Web un peu avant les Fêtes de 2008? Trois de ces chandelles, celle de la paix, celle de la confiance et celle de l’amour, s’éteignaient à tour de rôle, l’une après l’autre, alors qu’une seule restait allumée : celle de l’espoir. La seule à avoir le pouvoir de rallumer les trois autres. C’est à ça, que j'ai pensé en voyant ce film.
Comme mon amie Jd’A avait vu juste le 18 novembre dernier, alors qu'elle nous annonçait la sortie prochaine de «Milk» en évoquant en même temps l’arrivée à la Maison-Blanche «d'un homme intelligent, cultivé et ouvert d'esprit»!
Bien qu’ils diffèrent d’époque, de personnalité et de combat, on ne peut s’empêcher d’établir spontanément un parallèle entre Harvey Milk et Barack Obama. Les deux hommes ont deux choses en commun : la même volonté de changement et surtout cet espoir incommensurable qu’ils savent insuffler aux autres.
Mais n’est-il pas triste de penser que, même encore aujourd’hui, on les croirait plus à l’abri dans un placard ... ?
Mais voilà, qu’hier, j’ai été très enthousiasmée par le film biographique américain «Milk», réalisé par Gus Van Sant, avec Sean Penn dans le rôle titre, un rôle qui lui vaudra d’ailleurs d’être désigné candidat pour l’Oscar du meilleur acteur.
Un film qui vient en effet ranimer de vieux souvenirs dans bien des mémoires: les sombres années de misère et d’enfer qu’ont vécues les communautés gaies, aux États-Unis comme partout ailleurs dans le monde.
Harvey Bernard Milk était un homme politique américain et un militant pour les droits civiques des homosexuels. Il a été le premier superviseur (un poste similaire à celui de conseiller municipal) ouvertement gay de la ville de San Francisco.
Harvey Milk a été assassiné avec le maire George Moscone, le 27 novembre 1978. Milk avait déjà dit : « Si une balle devait traverser mon cerveau, laissez-la briser aussi toutes les portes de placard » (« If a bullet should enter my brain, let that bullet destroy every closet door »), en référence aux homosexuels craignant de faire leur coming-out (de sortir du placard).
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Vous souvenez-vous, de cette petite histoire (en diaporama) des quatre chandelles qu’on promenait joyeusement sur le Web un peu avant les Fêtes de 2008? Trois de ces chandelles, celle de la paix, celle de la confiance et celle de l’amour, s’éteignaient à tour de rôle, l’une après l’autre, alors qu’une seule restait allumée : celle de l’espoir. La seule à avoir le pouvoir de rallumer les trois autres. C’est à ça, que j'ai pensé en voyant ce film.
Comme mon amie Jd’A avait vu juste le 18 novembre dernier, alors qu'elle nous annonçait la sortie prochaine de «Milk» en évoquant en même temps l’arrivée à la Maison-Blanche «d'un homme intelligent, cultivé et ouvert d'esprit»!
Bien qu’ils diffèrent d’époque, de personnalité et de combat, on ne peut s’empêcher d’établir spontanément un parallèle entre Harvey Milk et Barack Obama. Les deux hommes ont deux choses en commun : la même volonté de changement et surtout cet espoir incommensurable qu’ils savent insuffler aux autres.
Mais n’est-il pas triste de penser que, même encore aujourd’hui, on les croirait plus à l’abri dans un placard ... ?
* À ce propos, j'aimerais dire que je suis tout à fait d'accord avec Nathalie Collard de La Presse -
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