Après le ketchup, les hambugers et le caviar de papaye, voilà que pour avaler tout ça, une bonne bière sera bienvenue. Et la compagnie Molson est là pour y pourvoir …! Par les temps qui courent, sa bière coule à flots … mais les plaintes aussi.Ses calendriers promotionnels montrant de jeunes Québécoises de diverses régions presque nues dans des poses lascives ont soulevé tout un tollé. D’abord, pour le Conseil d'éthique de l'industrie québécoise des boissons alcooliques, l’entreprise fait preuve de sexisme, d’exploitation du corps des femmes et de mépris.
Puis, pour Estelle Lebel, directrice de la revue Recherches féministes et membre du Groupe de recherche multidisciplinaire féministe (GREMF), «C'est dégueulasse. C'est du niveau des calendriers de garage. On dirait qu'on avance d'un pas et qu'on recule de deux. [...] C'est exactement la définition de la femme objet», a-t-elle ajouté.
Pourquoi faut-il encore se servir du corps de la femme comme d’un objet désirable (lire :méprisable) pour permettre aux hommes de se noyer dans l’euphorie d’une bouteille de bière? Parce que l'entreprise essaie de rejoindre son public cible, soit les hommes de 18-34 ans qui, selon des études, ont «parmi leurs cordes sensibles le sport, les voitures, la musique, la fête et les belles filles».
À l’instar de cette lectrice d’un quotidien montréalais, j’appelle au boycottage de la brasserie Molson.
Boycottage SVP
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