L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

samedi, mars 29, 2008

Trois petits pas de deux

Deux poids

Deux mesures. Encore et toujours, cette façon arrogante de considérer et de traiter le Québec et les Québécois, naturellement.

Un appel au boycottage a été lancé par le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. À vous d’en juger la pertinence ! « Petro-Canada continue de s'entêter à ne pas vouloir accorder aux 260 travailleurs de Montréal les mêmes ententes qui ont été accordées dans le reste du pays. ».

J’ignore s’il y en a d’autres comme moi, au Québec, mais personnellement je n’achète jamais d’essence de cette pétrolière. Pour des raisons de principes. Et surtout d’amères déceptions qui remontent à fort longtemps.

C’est comme si on avait aidé (lire : encouragé) les Albertains à s’enrichir avec leur pétrole de sorte qu’ils soient si puissants, aujourd’hui, qu’ils s’arrogent le pouvoir de contrôler et de dicter les politiques de ce pays. Ce qui revient à dire … à nous mener par le bout du nez. Rien de moins !


Deux problèmes

Une fois de plus, cela coule de source. On m’a mis les mots à la bouche. Puisqu’il n’a aucun grand projet à faire avancer, le gouvernement Charest cherche plutôt à être reconnu comme le gouvernement qui règle les problèmes. La vitesse de réaction est bonne. On l'a vu cette semaine dans le dossier de la violence au hockey.

À qui le dites-vous ? Aussitôt dit, aussitôt fait ! Dernier round pour les bagarreurs dans le hockey junior, au Québec, la ministre Courchesne a solidement mis son poing sur la table. D’abord, pour calmer les esprits surchauffés par les événements de la fin de semaine dernière, puis, surtout pour introduire (enfin, on l'espère) une culture moins violente dans ce sport .

Maintenant, imaginons, un instant, le grand branle-bas de combat dans l’arène de la langue française, au Québec, s’il fallait que Christine Saint-Pierrre, ministre de ceci et de cela, bref, de beaucoup trop de choses, à mon vis, ait autant de « guts » que Michelle Courchesne!

Les inspecteurs de l’Office de la langue auraient d’affaire à pincer davantage de contrevenants, et les nouveaux arrivants, intérêt à s’accommoder de notre langue ... !

Deux salaires

C’est pas pour me vanter, mais, personnellement, je trouve tout à fait normal que Jean Charest ait droit à deux salaires. Sauf erreur, il est le seul à gagner sa vie dans sa famille; sa femme ne travaille pas à ce qu’on sache.

Comme dans toute bonne famille québécoise, c’est le lait dans mon café qui me le fait dire : « Un salaire, c'est bien, mais deux, c'est mieux … . »

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