Comme une question en amène une autre, est-ce celle des accommodements raisonnables ou bien celle, plus pratico pratique de l'approche des Fêtes ( ou les deux à la fois), qui nous fait penser à celle-ci: quel est le mets qui porte en lui le plus notre identité nationale?
Dernièrement, Fabien Deglise, dans Le Devoir, s'est mis à jongler avec la question avec tellement d'emballement qu'elle a fini par lui échapper des mains. De telle sorte qu'un nombre impressionnant de lecteurs s'en sont saisis afin d'en faire un débat ... national.
Touché!
Bien sûr, il y en a pour tous les goûts. Qu'on favorise le bouilli, le pâté chinois, la soupe aux pois ou la tourtière, l'important, c'est d'y trouver son compte en prêchant pour sa paroisse, comme on dit. En comparant, par exemple, la gibelotte de Sorel à la tourtière du Lac St-Jean, toutes deux célèbres en leur genre, est-ce à dire qu'il y a espoir de voir un plat, dit régional, aspirer à devenir national?
Ô, Sainte Poutine! Toi, la Céline de nos ventres creux, qu'as-tu fait de notre identité pour qu'on la cherche avec tant d'ardeur aujourd'hui?
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