Quelle misère!

C’est vrai, qu'aujourd'hui, une résidence de trois millions de dollars équivaut très certainement à un Petit Trianon du XVIIIè siècle. En espérant, toutefois, que la hargne des crieurs radiophoniques québécois ne mènera pas la foule déferlante aux portes du manoir de Madame Marois, et ne déclenchera surtout pas, une seconde Révolution tranquille. Vous ne trouvez pas, bande de jalouses …!, qu’il serait triste à mourir, de voir la tête de la chef du PQ tombée sous le couperet de la guillotine de l’opprobre populaire?

Je veux bien vous croire, qu’il n’est pas « normal ...!!!» pour une petite Québécoise d’être aussi à l’aise, mais, faudrait bien arrêter de déchirer notre chemise, parce que Pauline Marois a eu le malheur d’épouser un gars riche. Même, si elle a dû courir un peu après, non?

Rappelons-nous Robert Bourrassa? N’avait-il pas, lui aussi, eu le malheur d’épouser une fille riche, Andrée Simard, de Sorel-Tracy, justement? Ça aussi, c’était bien épouvantable, dans le temps; on n’arrêtait pas de le soupçonner de conflits d’intérêts, le pauvre …

Toujours est-il, lorsque l’on apprend (par The Gazette, incidemment …) que Pauline Marois n’aurait pas volé son aisance à personne, pourquoi ne pas se réjouir, au lieu de l’abreuver d’injures et de quolibets? Si elle possède les qualités nécessaires pour la fonction qu’elle convoite, on ne pourra toujours pas dire qu’elle fait de la politique dans le but in-avoué de … faire une piasse.

Ce qui est loin d’être le cas pour nos petits politiciens qui boivent, mangent, s’amusent, voyagent, remercient leurs amis, etc, bref, se servent à pleines mains dans les fonds publics de leurs administrations respectives convaincus qu’ils sont, de trouver ça tout à fait « normal ».

La vérité, dans toute cette affaire? C’est que Madame Marois aurait dû être un PHF (Pauvre Homme Fédéraliste) ...!