La grande tricherie

Il y a déjà un an ou deux, un premier golfeur professionnel, l'Américain Tom Watson, s'était ouvert la trappe. À tort ou à raison, il trouvait que la longueur actuelle des terrains de golf, conçus et consacrés aux grands tournois de la PGA, dépassait l'entendement. En fait, ce qu'il voulait dire, c'est que frapper des balles sur des longueurs de plus de 7 000 verges, n'avait plus vraiment de rapport avec les capacités ou les limites physiques d'un être humain normal.

Or, à son tour, que Gary Player le dise ne signifie pas que ce soit vrai. Mais ce grand golfeur sud-africain aurait-il parlé à travers son chapeau, ces derniers jours, dans le but avoué de détruire la réputation de son sport ...? On en doute.

En effet, à la question (qu'on lui posait) de savoir s'il serait surpris si des golfeurs étaient testés positifs, Player a répondu: « Non. Cela ne me surprendrait pas car je sais que c'est un fait qu'il y a des golfeurs qui le font (ndlr: se doper), que ce soit avec de la HGH (ndlr: hormone de croissance), de la créatine ou des stéroïdes ».

Alors donc, quels seraient ces dix golfeurs dont il a fait mention, cette semaine, d’être soupçonnés de tricher la nature humaine dans le merveilleux monde du golf? Évidemment, ni lui ni personne n’osera les nommer sans preuve à l’appui, mais n’empêche que le monde ordinaire n’est pas fou, non?

Chacun se doute bien, que les extraterrestres (aliens) qui frappent une balle de golf à la vitesse phénoménale de ... 185mph, cela ne peut faire autrement que de faire des jaloux, à tout le moins, impressionner terriblement la galerie.

Parallèlement, c'est comme de gagner le Tour de France, année après année, sans qu’aucune goutte de sueur n’apparaisse, ni ne coule de son front ... C'est vrai qu'il y a des choses dans la vie qui, pour certains, n’ont pas de prix, et gagner à tout prix, est l'une celle-là.

Plus qu'un euphorisant, si gagner coûte que coûte est une jouissance dont on ne peut plus se passer, une fois qu'on l'a connue, est-ce à dire que le même phénomène se produirait aussi du côté féminin?

Ben, voyons donc ...!