En me réveillant, ce matin, une vieille chanson populaire m’est venue comme ça à l’esprit … « Tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir ». Et bien, même chose pour la question de l’indépendance du Québec. Avec ou sans André Boisclair, on est prêt à balancer son angoisse vers n’importe quoi fera l’affaire, l’autonomisme, le fédéralisme renouvelé, d’ouverture, etc. Pourvu qu’on repoussera ou évitera, c’est selon, un autre référendum. Ô, réalité !
C’est qu’on veut bien la faire, l’indépendance, mais on a tellement peur des moyens à prendre pour y arriver, qu’avec le temps la cause est devenue une abstraction, et pour plusieurs une aberration … Peu importe, ce qui importe, c’est d’être rassuré de savoir que les abstractions, elles, au moins, ne font jamais de mal à personne.
Alors donc, retour à la case … zéro. Mais, une question morbide me hante. À quoi d’autre pourrait bien servir ce parti politique si on évacue du PQ l’idée de faire l’indépendance? N’est-ce-pas là, le nœud gordien du problème qu’il nous faudra désormais trancher?
Respir …!
C’est pour tout ça que, ce matin, on se réveille avec un nouveau séisme sur les bras. Le parti de Mario Dumont a très bien ciblé les jeunes familles et la génération X soupçonnée d’y avoir aussi fait sa niche, mais quel refuge idéal pour tous les déçus éplorés du PQ, disons, ceux qui « veulent aller au ciel, mais ne veulent pas mourir … Une sorte de couverture de sécurité!
Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les experts. Sans son chef, l’ADQ s’écroulerait à l’heure actuelle. Or Mario Dumont peut donc respirer à l'aise. Son passage obligé dans l’opposition officielle lui donnera tout le temps nécessaire de consolider sa position. Imaginons, s’il s’était hissé au pouvoir avec (son équipe) dès maintenant!
C’est qu’on veut bien la faire, l’indépendance, mais on a tellement peur des moyens à prendre pour y arriver, qu’avec le temps la cause est devenue une abstraction, et pour plusieurs une aberration … Peu importe, ce qui importe, c’est d’être rassuré de savoir que les abstractions, elles, au moins, ne font jamais de mal à personne.
Alors donc, retour à la case … zéro. Mais, une question morbide me hante. À quoi d’autre pourrait bien servir ce parti politique si on évacue du PQ l’idée de faire l’indépendance? N’est-ce-pas là, le nœud gordien du problème qu’il nous faudra désormais trancher?
Respir …!
C’est pour tout ça que, ce matin, on se réveille avec un nouveau séisme sur les bras. Le parti de Mario Dumont a très bien ciblé les jeunes familles et la génération X soupçonnée d’y avoir aussi fait sa niche, mais quel refuge idéal pour tous les déçus éplorés du PQ, disons, ceux qui « veulent aller au ciel, mais ne veulent pas mourir … Une sorte de couverture de sécurité!
Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les experts. Sans son chef, l’ADQ s’écroulerait à l’heure actuelle. Or Mario Dumont peut donc respirer à l'aise. Son passage obligé dans l’opposition officielle lui donnera tout le temps nécessaire de consolider sa position. Imaginons, s’il s’était hissé au pouvoir avec (son équipe) dès maintenant!
Attendons-nous, toutefois, que le regret de ceux qui ont voté pour l’ADQ vienne assez vite. Ce ne sera pas une première au Québec que d’entendre murmurer éventuellement qu’on n’avait pourtant pas voté pour ça … Tant pis! Mais pour l’instant, à force de l’avoir tellement voulu (en masse ...) à nous tous de composer avec.
Respir …!
Grosse journée pour moi, hier. Pour la première fois, j'étais sur le terrain de cette grande manifestation de l’expression populaire. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la démocratie n’est pas toujours un long fleuve tranquille où les gens heureux font la ballade … Aujourd’hui, bien sûr, bien que je sois infiniment déçue des résultats, je récupère.
Respir … !
Chère Madame May,
RépondreEffacerTout comme toi, une de mes (six) soeurs a travaillé aux élections d'hier. Elle semble avoir goûté à une expérience assez intense. Sans plus tarder, voici textuellement ce qu'elle m'a raconté :
OH! MAMAMIA!
Que diable suis-je allée faire dans cette galère???
Avant toute autre chose, pour qui s'intéresse à joindre une équipe de personnel de scrutin, tentez donc de faire votre première expérience à un POSTE AUTRE que SCRUTATEUR. À moins, bien sûr, d'avoir le goût du risque et/ou de vouloir tester votre habileté à vous adapter pendant 13 heures d'affilée sans répit à une kyrielle de situations nouvelles, le clou de la soirée étant sans doute la dernière heure où on procède au dépouillement, à la comptabilisation, aux vérifs, à la paperasse devant l'oeil aguerri de celui qui trépigne d'impatience pour recueillir et transmettre à ses boss les résultats. QUIENS LA VLA LA FEUILLE DE RÉSUMÉ!!! Merci, bonsoir!
Encore là, tout est relatif et le scrutateur qui est responsable de tout à son pôle peut toujours s'en prendre au (à la) secrétaire non choisi(e) par lui si ça va un peu mal.
En ce sens, il peut y avoir de méchantes surprises à l'entrée du box le matin et là, tu es vraiment pogné pour 13 heures d'affilée à te répéter que tu auras sûrement quelque chose à apprendre de la principale personne collaboratrice(hic!) qui t'est assignée d'office. (Je reconnais que cette personne peut aussi se tenir le même discours intérieurement). En boni, il va de soi que tu en apprends aussi de ton propre fonctionnement.
Donc, dans les heures d'insomnie qui ont suivi cette JOURNÉE MÉMORABLE, j'ai essayé de décompresser en me rappelant plusieurs bons moments vécus (car il y en a quand même) et aussi certaines anecdotes pas piquées des vers, je vous en passe un papier... Je préciserai à la revoyure pour qui s'intéresse à la chose.
En attendant, savourez votre victoire s'il y a lieu ou noyez votre défaite selon le cas mais vous savez comme moi qu'en cette matière le "hight" ou le "down" ne durent pas très longtemps pour les simples citoyens-électeurs que nous sommes.
Je pends donc une pause aujourd'hui en fêtant enfin mon 59e et en vous remerciant d'y avoir pensé et de l'avoir souligné à votre manière. GROS MERCIS à vous tous et à bientôt,
La soeur de Brita xx
En effet, chère Brita, dans quelle galère de folie furieuse, moi aussi, me suis-je embarquée, hier, toute la journée à partir de 8h30 jusqu'à … 22h.
RépondreEffacerComme je suis soulagée de voir que je ne suis pas la seule à m’y être engouffrée! En fait, ce que raconte ta sœur à propos de sa journée d’hier est d’un réalisme encore tout palpitant dans ma mémoire.
Le poste de scrutateur est on ne peut plus passionnant que si l’on a la chance d'avoir à ses côtés un secrétaire qui ne convoite pas votre poste. Puis comme pour se « défrustrer » de cette situation cherche à vous « ensorceler » avec ses grandes mains aux doigts tremblants qui farfouinent continuellement dans votre paperasse devant vos yeux.
Et cela, toujours sous prétexte de vous aider évidemment à ne rien oublier ...
Pourquoi n’aurions-nous pas le droit de le ou la choisir ce ou cette secrétaire? Puisqu’il faut bien terminer la soirée en sa compagnie, me semble que le climat serait beaucoup plus relax au moment du dépouillement des votes si une certaine complicité s’était installée tout au cours de la journée.
Alors qu'au lieu de cela peut éclater une panique paralysante si jamais un pépin arrive dans la comptabilisation (genre : un vote manquant ou de trop …!) espérant qu’il n’y aura pas là matière à nécessiter un recomptage.
Bref, chère Brita, MERCI de m’avoir fait lire l’expérience de ta sœur. Cela m’a permis de prendre du recul. Et de détendre encore davantage mon cou et mes épaules … Mais, tu peux être sûre que ma décision est déjà prise pour la prochaine élection. OH! MAMAMIA!
May West xxx
P.S. J’oubliais de te dire que Lora est très fière de moi … Ça, c’est comme Master Card. Ça n’a pas de prix …!