L'Oiseau frileux

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mardi, décembre 19, 2006

Le mystère de Myriam Bédard

Non. Non. Ça ne se peut pas que Myriam Bédard soit ainsi virée su’le top, comme on dit. Voyons donc, pas Myriam Bédard! Pas une quintuple médaillée olympique en biathlon…! Il doit certainement y avoir erreur sur la personne.

Je ne m’y connais pas plus qu’il ne le faut dans la panoplie des différentes dépendances, mais comme tout le monde, je ne peux faire autrement que de me poser la question, à savoir comment un être humain sensé, intelligent, courageux, déterminé, en l’occurrence une femme d'honneur, peut-il se laisser dominer ainsi par un autre? J’ai choisi ici le mot - dominer – sachant pertinemment, qu’il pourrait tout aussi bien s’agir d’envoûtement, d’ensorcellement, d’hypnose, bref, je ne sais quoi encore.

Ce que je trouve de plus choquant dans cette histoire, c’est la résurgence d’un souvenir pas très lointain qui laisse un arrière-goût dans la gorge. À l’époque du scandale des commandites, Myriam Bédard, ex-employée chez VIA Rail, avait été appelée comme témoin à la barre du comité des Comptes publics après avoir répondu à l'appel du premier ministre Paul Martin pris de panique. Ce comité était en quelque sorte une avant-première de la Commission Gomery. Déjà, à ce moment-là, elle était accompagnée par son conjoint Nima Mazhari.

Enfin, si on se rappelle un peu les événements, après un récit décousu, ouï-dire, les révélations de l’ex-championne ont tellement étonné la galerie qu’elle s’est même fait traiter de « pauvre fille … » par nul autre que Jean Pelletier, un personnage (qui se prétendait) plus grand que nature.

En effet, ce personnage imbu de lui-même qui avait l'habitude de faire tomber la pluie et faire apparaître le beau temps aurait-il eu raison? Le mystère de Myriam Bédard ne s'est-il pas transformé tout bêtement en misères d'une pauvre fille ...? J'avais été choquée par le commentaire de Jean Pelletier, à l'époque, alors comprends-tu pourquoi, je le suis encore davantage aujourd'hui?

En tout cas, tant et aussi longtemps que la « pauvre fille » en question ne viendra pas s’expliquer une fois pour toutes à ... TOUT LE MONDE EN PARLE, pour chacun et chacune de nous, entre-temps, il y a amplement matière à se casser la gueule en divagant sur son sort durant les Fêtes. Remarque qu’il y a de quoi, après être ainsi tombés en bas de notre podium ... !

À toi pour toujours,
May West

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