L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mardi, mars 08, 2011

Aujourd'hui ...

J’aimerais rendre hommage aux femmes du Moyen-Orient qui, au risque de mettre leur vie en danger, manifestent sur les places publiques contre la répression pour revendiquer la liberté d’expression et la démocratie dans leur pays. Je salue leur courage d’être femmes, d’abord et leur solidarité avec leurs semblables masculins, piégés dans des dictatures parfois cruelles et inhumaines.

Aussi aux Italiennes dont la dignité en a pris pour son rhume à la suite des frasques de leur président-bambocheur dont les scandales ont porté jusqu’aux limites le culte de la femme-objet.

Je salue toutes les Québécoises, et la liste est longue, qui ont porté à bout de bras la lutte des femmes jusqu’à ce jour. Également toutes leurs contemporaines qui se considèrent, peu importe leur âge, les fières héritières de ces pionnières dont le courage n’a jamais fait défaut.

Parallèlement, je salue en particulier toutes les lesbiennes qui ont fait évoluer les mentalités de la société québécoise à leur cause, et celle de leurs semblables par leur détermination et leurs actions concernées.

Les victoires sont nombreuses, soit. Mais, il reste encore du chemin à faire ... Tout n'est pas toujours rose, comme en fait foi ici les constatations de madame M.-A. Chouinard, dans Le Devoir d'aujourd'hui:

«Sous d'évidentes victoires gisent des déroutes. La bonification du congé parental est à célébrer, évidemment. Mais comment se fait-il que la maternité constitue la raison première des congédiements illégaux au Québec, selon une vision stéréotypée des femmes qui persiste dans les milieux de travail?

Comment explique-t-on que comme seule arme à l'hypersexualisation de l'espace public l'on ne dispose à peu près que d'une Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, sans canines? Que les femmes aînées soient victimes d'une indicible violence?

Comment défend-on, aujourd'hui encore, le fait que les femmes représentent les deux tiers des travailleurs au salaire minimum? Que 70 % des postes à temps partiel soient occupés par des femmes?

Comment comprendre la situation de pauvreté extrême dans laquelle se retrouvent trop de femmes immigrantes, frappées de plein fouet par le sous-emploi et l'isolement?»

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