Derrière le miroir se cache l'Oréal

Si le scandale qui secoue la France depuis quelques semaines n’avait pas éclaté, on n’aurait pas su que derrière cette belle façade clinquante et rutilante, se cache le passé peu glorieux du père et du mari de la femme la plus riche de France, l’héritière et propriétaire de la multinationale de cosmétiques l’Oréal.

Ce n’est pas d’hier que dans la famille de Liliane Bettencourt, il est de mise de financer des organisations clandestines, révolutionnaires et fascistes et, aujourd'hui, des partis politiques, notamment l'UMP, celui de Nicolas Sarkozy, président actuel de la République française. D'ailleurs, cette tradition remonte aussi loin que dans les années précédant la Deuxième Guerre mondiale.

« Pour Eugène Schueller, l’occupation de la France est d’abord l’occasion de faire de l’argent : le chiffre d’affaires de L’Oréal quadruple de 1940 à 1944 », écrit l’avocat suisse Charles Poncet. Le père de Liliane Bettencourt mettra alors ses moyens personnels à la disposition des groupes et organisations fascistes. Plusieurs réunions de l’équipe dirigeante de l'OSARN se tiennent dans son bureau au siège de L’Oréal, entreprise qu’il a créée en 1907. Durant l'Occupation, il fraie avec le nazisme d'Adolph Hitler et le fascisme de Mussolini.

Son mari, André Bettencourt, dirige dès 1941 la publication nazie française «La Terre Française». Dans son éditorial de Noël, il écrit ceci: : « Un jour, trente ans plus tard, les juifs s’imagineront pourtant gagner la partie. Ils avaient réussi à mettre la main sur Jésus et l’avaient crucifié. En se frottant les mains, ils s’étaient écriés : « que son sang retombe sur nous et nos enfants ». Vous savez d’ailleurs de quelle manière il est retombé et retombe encore. Il faut que s’accomplissent les prescriptions du livre éternel ». En effet, quelques jours plus tard la Conférence de Wansee décide la « solution finale » (la solution Bettencourt): des millions de personnes vont être exterminées dans le plus grand secret.

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