L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mardi, juin 22, 2010

24 juin 2010


«Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour.»

Est-ce parce qu'elle a servi toutes les causes, y compris les fêtes de milliers d'entre nous, que de nombreux Québécois francophones, fédéralistes ou non, se sentent mal à l'aise d'être là, lorsqu’on chante la chanson «Gens du pays» de Gilles Vigneault, devant eux? Pourquoi ont-ils les poils qui retroussent?: «Pas encore cette vieille chanson-là qui parle d'indépendance (du Québec )...», disent-ils, tout haut, de sorte qu’on saisisse bien leur profond malaise. Pourquoi?


C'est la faute à l'Empire britannique, si nous sommes toujours là. En 1774, dans l'espoir d'apaiser ses colonies mouvementées, l'Empire britannique signe l'Acte de Québec. Il concède aux Canadiens français
1. le droit de pratiquer la religion catholique,
2. d'appliquer le droit civil français
3. et celui de faire le tout en français.

Tout ça pour en arriver, aujourd'hui, à craindre la louisianisation et voir Montréal devenir un gros Moncton.
Il est plus que temps d'agir.


Bonne St-Jean!
Bonne fête nationale!
Que le soltice de l'été soit avec vous!
Bonne journée de congé!

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