L'Oiseau frileux

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jeudi, mai 27, 2010

Quand Jean Charest attaque, Gesca se délecte (et vice-versa)

En retournant à sa vis-à-vis, Pauline Marois, les mêmes torts dont cette dernière l’afflige depuis des semaines à propos du financement de son parti, se pourrait-il que Jean Charest ait tissé lui-même la corde avec laquelle il risque de se pendre?

Car, compte tenu du fait indéniable qu’il y a lieu de s’inquiéter (et s’indigner) du financement malsain de tous les partis politiques, en cherchant ainsi à attaquer sa rivale et, par la bande, la faire passer pour l’arroseuse arrosée, le premier ministre vient de fournir à la population québécoise l’ultime preuve par 9 de l’urgente nécessité de créer une commission d’enquête sur cette brûlante question?

En effet, je suis très déçue, bien sûr, que le seul parti des Québécois indépendantistes se soit sali à la même soue que celle de son adversaire.

Alimenté par La Presse de Gesca, Jean Charest a raison de se scandaliser. Raison de plus de faire la lumière au plus sacrant dans toute cette affaire.

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