L'Oiseau frileux

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mercredi, mars 17, 2010

Pas de nouveau sous le soleil

Les femmes sont-elles «un groupe identifiable»?

La blogosphère est un lieu de prédilection où toutes les dérives sont permises. Une gigantesque mare dans laquelle croient se perdre dans l'anonymat le plus complet, certaines personnes qui y grenouillent.

Pensons ici à ce blogueur antiféministe de Montréal, qui pourrait être accusé d'incitation à la haine. Jean-Claude Rochefort, déjà inculpé d'avoir proféré des menaces de mort à l'endroit des femmes, s'en est pris à des lesbiennes et aussi à des mères de famille.

Les femmes, qui représentent 50% de la population, donnent du fil à retordre à la justice, car dans cette affaire, une première au Canada, il s'agit de trancher si elles sont un «groupe identifiable» ou non. C'est que l'article 319 du code criminel définit un «groupe identifiable» comme une section du public qui se différencie des autres par la couleur, la race, la religion, l'origine ethnique ou l'orientation sexuelle.

Inquiétant tout de même. Sur son blogue, Jean-Claude Rochefort fait l'apologie de Marc Lépine et serait accusé de possession illégale d'arme à feu.

Question du jour: finira-t-on un jour par avoir la réponse à ma question (titre)?

Dans Le Technaute

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Quand les Rambo s'en vont-en-guerre

Madame Marois s'est vantée il y a quelque temps d'avoir dû développer l'inctinct du tueur (lui aurait-on reproché ce manque?) afin d'être en mesure de faire de la vraie politique. Enfin, comme les hommes la font, s'entend.

Or, rien d'étonnant que Jean Charest l'ait traitée de «Rambo», la semaine dernière, après qu'elle l'eut emmerdé avec ses allégations concernant son salaire et le financement de son parti. (Agrandir la photo)

Quant au Rambo de la FTQ-Construction, il a eu beau se défendre bec et ongles, hier, en conférence de presse, donnant l'impression d'un gars victime de son bouillant tempéramment, je doute que ce triste spectacle ait aidé à polir son image dans la population.

En tout cas, la délégation de fiers-à-bras, ses frères d'armes de l'Union des opérateurs de machinerie lourde, rassemblés autour de lui n'avait rien de rassurant à nous mettre sous la dent. Au contraire. Cela rappelle plutôt drôlement l'arrogance et la suffisance des motards qui se croyaient intouchables.

Quant à madame Marois, eh! bien: «Sois belle, mais ne lâche pas, Pauline!... Pas mal du tout, ta coupe? Parfait pour l'été qui s'en vient ...».

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