Raillez, messieurs dames !

Raillez, braillez, piaillez ! Il en restera toujours quelque chose. Il fallait s’y attendre. Et Pauline Marois le savait bien avant de déposer son plan de stratégie des « gestes de souveraineté ». Ne nous avait-elle pas promis et prévenus que cela soulèverait l’hystérie collective, chez les fédéralistes? Et, en parallèle, ne dérangerait nullement l’indifférence généralisée, chez les fatigué (e)s de la question ... ?

Néanmoins, entre autres mesures proposées, notons : la constitution du Québec, la citoyenneté québécoise, l'établissement de la laïcité de l'espace étatique, le français, seule langue de l'État, la création de la caisse d'assurance emploi du Québec, etc.

Et parmi les « gestes » significatifs : la priorité à l’éducation, la création d’un « Hydro-Québec » de l’énergie et de l’économie verte, etc..

Enfin, d’autres suggestions « pas piquées des vers demain ...!!!», c'est le cas de le dire: la nomination de personnes issues de l'immigration à des postes importants, l'éradication des signes coloniaux, dont celui du lieutenant-gouverneur, etc. (C'est Lise Thibault qui va être contente d'avoir fait son temps ... avant!).

« L’indépendance du Québec est un combat politique », disent en choeur Pauline Marois et son guide et conseiller, Gérald Larose. Mais ça, c’est pour tous ceux et celles qui y croient encore. Et, vous ? Faites-vous partie des 60% de ceux-là ? Mais entre y croire et voter pour, n'y a-t-il pas tout un monde?