L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mercredi, janvier 30, 2008

La langue bien pendue

Ces temps-ci, il nous arrive presque tous les jours de se brûler la langue. Langue de bois. Langue de vipère. Langue de banlieusards. Ça, c’est parce qu’on a appris depuis longtemps à se mordre la langue (sept fois plutôt qu’une) tout en « colérant », mais seulement du bout de la langue. Faut le faire, quand même!

Cela dit, aussitôt dit, aussitôt fait, voilà que le commando de mauvaises langues se met en branle. « Pourquoi monter aux barricades? Il n’y a pas le feu! Sachez donc tenir votre langue! », crachent-ils.

Langue courante. Langue publique. Langue maternelle. Langue parlée à la maison. Le matin, le midi, le soir, la nuit, etc. Enfin, tant qu’à y être, langue de sans vigueur. Et, à mort, la langue bien pendue à la crémaillère de notre vraie histoire.

Anyway, ne seront épargnés, que ceux qui apprennent les langues mortes. Or, si vous prévoyez voyager dans l’au-delà à venir, un petit conseil : apprenez donc le latin!

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