Merci, chère Jd'A, de me ramener à la réalité du triste sort d'Ingrid Bétancourt. J’ai lu au grand complet (deux fois plutôt qu'une) les larges extraits de sa lettre à ses proches.
Touchant, as-tu dit? Émouvant. Triste à en mourir. J'en avais pris connaissance, ces derniers jours, mais à raison de quelques bribes seulement.
Touchant, as-tu dit? Émouvant. Triste à en mourir. J'en avais pris connaissance, ces derniers jours, mais à raison de quelques bribes seulement.
En voici donc un meilleur aperçu, pour toutes celles qui seraient intéressées:
"C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris, mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimentée, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grande quantité.
"Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car, ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ». Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer, au moins, libre de désirs. Cela fait 3 ans que je demande un dictionnaire encyclopédique pour lire quelque chose, apprendre quelque chose, maintenir vive la curiosité intellectuelle. Je continue à espérer, qu’au moins par compassion, ils m’en procureront un, mais il vaut mieux ne pas y penser. Chaque chose est un miracle, même t’entendre chaque matin car ma radio est très vieille et abîmée. "
... suite
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