L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

lundi, mai 28, 2007

Trop beau pour être vrai

Pendant que Jean Charest se débat comme un diable dans l’eau bénite pour défendre ses réductions d’impôts (et les libéraux, leur parti...!), je cherche encore à comprendre. C’est quoi au juste la « classe moyenne »? Pour moi, les gens qui gagnent 75 000$ ou 150 000$ par année font partie d’une classe spéciale. Appelons-la, mettons! la « classe VIP ». Oh! je ne suis pas contre le fait qu’on baisse les impôts de cette classe Vraiment Intéressante & Privilégiée, mais je me demande tout de même ce qu’en pense Françoise David …

Closant vite le sujet de peur de provoquer des jalousies, ici et là, parmi la classe des exclus(es), j’aimerais cependant dire qu’il existe, en effet, une classe à part, soit, mais du côté du golf professionnel féminin.

Comme de fait, j’ai de plus en plus un faible pour les professionnelles sud-coréennes. Loin des éclaboussantes, des éblouissantes, des dérangeantes, des intimidantes, bref des nombreuses stars et starlettes américaines, j’admire, dis-je donc, de plus en plus le petit côté affable, discret et pondéré de ces jeunes femmes talentueuses.

Hier, Young Kim, (et elles sont nombreuses à s’appeler Kim, les Sud-Coréennes … !) a remis une dernière carte de 68, quatre sous la normale. Son total de 268, 20 sous la normale, n'est qu'à quatre coups du record du tournoi établi il y a quatre ans par Juli Inkster. «Je ne peux le croire, a t-elle commenté. Je suis bouche bée, c'est trop fantastique.» (Lire ici : trop beau pour être vrai)

Cette première victoire de Kim en 103 tournois survient à sa cinquième année sur le circuit de la LPGA. Ses gains, cette saison, seront plus que doublés, s'établissant désormais à 328 442 US $. Oui, oui, je sais, c’est pas encore le pactole, mais c’est mieux qu’une baisse d’impôts, disons, plus que douteuse, tout de même. Résumons! Si l’argent cloisonne, voire emprisonne les gens dans des classes dites sociales, le talent, lui, les place invariablement dans une classe à part.

Et la pêche miraculeuse? Y aurait-il que ça de vrai dans tout ce cirque? Eh bien, là comme ailleurs, le talent a son mot à dire. Pêcher 53 truites à quatre pêcheuses durant un week-end n’est pas un exploit en soi. Mais fallait-il qu’elles en mangent treize au petit déjeuner pour nous en convaincre? Quotas obligent!

P.S. Avez-vous remarqué les deux pêcheuses dans la petite chaloupe, en haut à droite de la caricature du Devoir ... ? Quel culot, hein ...! Bravo, les filles!

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