L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

vendredi, mai 11, 2007

Et le bon ...

On en pensera bien ce que l’on voudra, mais si pour certains, la politique est un enjeu plus ou moins important, pour d’autres, cela ne serait-il qu’un jeu …vidéo? Ah! bon! Dans ce cas, eh bien, amusons-nous!

Pour l’instant, aucun candidat potentiel ne satisfait aux exigences des tenants du PQ. D’abord, pour Gilles Duceppe, son chien est mort; le PQ n’en veut pas. Plus chanceuse, Pauline Marois, elle, le PQ ne la mérite pas. Quant aux autres, il est un peu tôt pour se prononcer. Pierre Curzi a la passion peut-être mais aura-t-il la force de porter la croix? On y reviendra.

Toujours est-il, qu’au beau milieu de ce vide virtuellement vertigineux dans lequel grouillent et grenouillent les gargouilles, j’annonce solennellement, que je présente mon humble candidature à la direction du PQ.

Depuis le temps que je vis à la manière d’une somnambule en sursis dans une Seconde Vie (Second Life)! Et que je rêve de voir disparaître, une fois pour toutes, le palier de gouvernement en trop qui nous tient lieu de parapluie quand il pleut, et de tempo quand il neige, mais aussi nous étreint l’âme jusqu’à la fendre depuis des lustres!

Bref, pour faire simple, c’est comme vouloir se débarrasser d’un pays qui en tient un autre en otage. Or, pour ce faire, si je deviens première ministre du Québec, j’exigerai dans les plus brefs délais de TOUT savoir ce qu’il nous en coûte d’appartenir à ce damné pays, dans tous les domaines et dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Puis de connaître dans le menu détail l’ampleur de la vente de garage qu’il faudra faire pour changer les choses.

Comme ce sera le seul - et unique - objectif d’envergure de mon programme (le reste viendra en format PDF (Petites Déclarations Fallacieuses) ici et là, cela prendra, bien sûr, de l’organisation, de l’expertise, de l’imagination, du caractère, de la bonne volonté et surtout, de la discipline!

Certes, une discipline de fer dans un gant de velours sera la règle. Surtout pas question d’étaler ses tripes sur la table de cuisine des électeurs, ni de brailler comme des mammas éplorées pour des touts ou des riens en déchirant sa chemise ou en lavant son linge sale, sur la place publique. Aucune violence physique ou verbale ne sera tolérée. À cet effet, les coups de couteau dans le dos, les coups d’épée dans l’eau ainsi que les coups en bas de la ceinture seront sévèrement réprimandés.

C’est comme rien que bien des pouliches et bien des juments seraient capables de courir, voire même de sauter les pires obstacles épiques … pour un peu plus, et\ou un peu moins de reconnaissance que ça!

En terminant, pas la peine de miser quoi que ce soit sur moi. Un simple vote suffira!

Votre toute dévouée,
May West

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