Aux Etats-Unis, les moments historiques se suivent, mais ne se ressemblent pas. Avant-hier, on élisait contre toute vraisemblance un président noir pour la première fois, mais en même temps et du même souffle, on rejetait le mariage homosexuel par référendum dans trois États américains: la Californie, l’Arizona et la Floride.
Selon les derniers chiffres portant sur 95 % des bulletins dépouillés, l'amendement a été adopté par 5 125 752 voix (52 %) contre 4 725 313, soit 48 %. Ce texte annule l'arrêt de la Cour suprême californienne, qui avait autorisé en mai dernier les mariages entre personnes du même sexe.
Qu’arrivera-t-il des droits et prérogatives obtenus par les 18 000 couples qui ont contracté «légalement» un mariage depuis quelques mois seulement ? Et qu’adviendra-t-il des enfants protégés (en principe) par les mêmes lois que les autres enfants de familles hétérosexuelles ?
Or, depuis mardi dernier, l’inquiétude grandit de ce côté de la frontière américaine, et pour cause. Alors que la majorité de la communauté gaie et lesbienne a appuyé le nouveau président noir, Barack Obama, ce dernier «croit que le mariage est une union sacrée, une bénédiction de Dieu, et une qui est prévue pour un homme et une femme exclusivement», comme le disait un récent article du New York Times. Étonnamment, on croirait entendre une copie conforme des mêmes mots que son prédécesseur, d'ailleurs de plus en plus honni. Et quelle déception, quand on sait que le principal défi qui attendait le nouveau président Obama était celui d’unir … ! Un détestable cliché me vient à l'esprit: plus ça change, plus c'est pareil!
Selon les derniers chiffres portant sur 95 % des bulletins dépouillés, l'amendement a été adopté par 5 125 752 voix (52 %) contre 4 725 313, soit 48 %. Ce texte annule l'arrêt de la Cour suprême californienne, qui avait autorisé en mai dernier les mariages entre personnes du même sexe.
Qu’arrivera-t-il des droits et prérogatives obtenus par les 18 000 couples qui ont contracté «légalement» un mariage depuis quelques mois seulement ? Et qu’adviendra-t-il des enfants protégés (en principe) par les mêmes lois que les autres enfants de familles hétérosexuelles ?
Or, depuis mardi dernier, l’inquiétude grandit de ce côté de la frontière américaine, et pour cause. Alors que la majorité de la communauté gaie et lesbienne a appuyé le nouveau président noir, Barack Obama, ce dernier «croit que le mariage est une union sacrée, une bénédiction de Dieu, et une qui est prévue pour un homme et une femme exclusivement», comme le disait un récent article du New York Times. Étonnamment, on croirait entendre une copie conforme des mêmes mots que son prédécesseur, d'ailleurs de plus en plus honni. Et quelle déception, quand on sait que le principal défi qui attendait le nouveau président Obama était celui d’unir … ! Un détestable cliché me vient à l'esprit: plus ça change, plus c'est pareil!
Je ne veux pas parier encore une fois, (j'ai déjà perdu cinq dollars sur Obama ...), mais cela ne me surprendrait pas que la chanteuse, Melissa Etheridge, se soit consacrée ces jours-ci à la composition de son prochain album. Voilà les titres que je lui propose: «Disenchantment» ou «On the road again»... À moins que vous en ayez de meilleurs!
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