L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mardi, novembre 04, 2008

L'élan démocratique états-unien

Lorsque j’ai travaillé pendant trois éprouvantes journées d’affilée, à patouiller dans mes 33 listes électorales de 25 pages chacune, lors du vote par anticipation aux dernières élections fédérales, cela m’a fait perdre une livre par jour. C’est là que j’ai compris, qu'en plus d'être une souffrance, la démocratie avait un prix à payer …

En effet, nous avons été assaillies, sans interruption, par des centaines d’électeurs fébriles, et pressés d’en finir avec leur devoir de citoyens responsables. Un vrai feu roulant …! Je croyais avoir connu le paroxysme de la folie furieuse. Du jamais vu, disait-on! Mais, heureusement que, nous, les braves et vaillant(e)s employé(e)s préparé(e)s et organisé(es) d’Élections Canada, les attendions de pied ferme.

Mais faut-il croire que je n’avais rien vu encore. En effet, avec un taux de participation qui pourrait battre tous les records, un nombre de contrôles insuffisants et un système électoral au bord du chaos, ce n’était rien à comparer avec l’enfer électoral que vivent présentement nos voisins du sud.

N'empêche qu’au lieu de passer leur temps à donner des leçons aux peuples de la planète en se posant comme les champions de la démocratie, Elections America aurait intérêt à envoyer ses observateurs suivre des cours en Gestion d’élections 101, à Ottawa. Pauvres États-Uniens! Arriveront-ils à se sortir des dédales d’un système électoral aussi kafkaïen?

Mais peu importe les erreurs humaines et celles des machines, les files d’attente, les pépins, les fraudes, les tricheries, les coups bas, les coups fourrés, les avocats, etc, l’élan démocratique qui pousse, aujourd’hui, 130 millions d’électeurs, à exercer leur droit de vote, a presque les allures d’un ouragan chargé de peur et d'espoir et cela mérite notre admiration. Ahurissant!

À Chicago, tous les endroits sont bons pour voter.
Une buanderie s'est transformée en bureau de vote.

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