L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mardi, novembre 18, 2008

Café du bien

Comme il est bon parfois de retrouver ses esprits! À l’heure du café, tôt hier matin, Lora et moi avons porté un toast à notre santé mentale enfin recouvrée.

Bon débarras! Assez de palabres inutiles et de courbettes aussi honteuses qu'humiliantes devant monsieur Pince-Misère, ce racle-denier et ce pauvre tire-sou de la Formule 1!

Il était temps que nos élites politiques et d’affaires donnent l’exemple. Qu’ils se ressaisissent et se tiennent debout, que diable! Le départ du Grand-Prix-pas-à-tout-prix avec son cortège de pollution, de bruit et d’odeur de pétrole à outrance, sans parler de la culture du pognon, etc. n’est qu’une bien petite fin du monde. Après tout, l’île Notre-Dame n’est pas l’Atlantide; elle ne s’est pas encore engloutie dans les profondeurs du Saint-Laurent…! Non mais, le viaduc du Souvenir pourra toujours nous tenir lieu de monument à la mémoire de l'Illustre disparu ... !

Maintenant, place aux esprits créateurs, imaginatifs et innovateurs! Montréal, puis le Québec finira bien par relever fièrement la tête. Puis sortir du Grand Vide des projets fondés sur des valeurs écologiques, culturelles, solidaires.

P.S. Effondrement du viaduc du Souvenir: Si ma mémoire est bonne, on aurait rapporté à l'époque de cet effondrement que la victime, M. Gilbert Vinson, et les passagers qui l'accompagnaient étaient en route, ce dimanche-là, vers le Grand Prix de Montréal ... Qu'on me corrige, si je fais erreur.

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