L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

jeudi, mars 01, 2007

Chère Brita

Dire qu’avant-hier, c’était le paradis. Le soleil était radieux. La glisse était magnifique. Il suffit de presque rien, comme le dit si bien la chanson.

En effet, chère Brita, j’ai chuté deux fois en ski, hier avant-midi. L’allure de la campagne électorale actuelle aurait-elle une influence subliminale sur mon comportement en ski ??? En tout cas, peu importe, j’ai tout de même bien failli perdre connaissance.

Évidemment, je me suis pas mal sonné le gabarit, plus particulièrement la seconde fois, alors que je me suis étendue et embourbée (le mot n’est trop fort puisque j’ai dû laver tous mes vêtements une fois de retour chez-moi) sur une plaque de terre plus ou moins gelée. Là, j’ai eu toute la peine du monde à me débarrasser de mes skis tellement ils étaient entremêlés … et moi donc ...?

Encore chanceuse de m’en être sortie avec une simple ecchymose sur la cuisse (assez douloureuse toutefois) et quelques raideurs à la main droite (shitt! le majeur est le plus amoché ...!) et ailleurs un peu partout.

Tout ça pour te dire que je déteste le ski de printemps! J’haiiiiiiiiiis ça aussi! Ne demandons pas à des skis de fond de freiner en descendant les côtes! Peine perdue! Le temps est-il déjà venu où les écarts de température y font des ravages incontrôlables …?

Bref, comme tu vois, les skis de fond et la glace ne font pas bon ménage. D'ailleurs, je songe sérieusement à ranger mon équipement, à moins qu’une autre bordée de neige ne nous tombe dessus prochainement ...

J’ai bien peur, chère Brita, qu’à cause de cela, je ne me sente pas assez en forme pour aller patiner en ta compagnie aujourd’hui. Je vais donc me contenter de m’occuper à de petites choses qui ne demandent pas trop d’énergie.

J’espère que tu me pardonneras,
May West xxx

2 commentaires:

  1. Chère May,

    J'ai eu moi aussi toute la peine du monde... mais dans le cas qui nous occupe, cette peine se limitait à contenir le sourire qui se dessinait largement sur mon fasciès à la lecture de vos péripéties sportives. Pourtant je sais depuis jolie lurette que ça ne porte pas chance de s'amuser de la déconvenue d'autrui et je prierais volontiers un dieu de m'en garder un peu mieux.

    Mais vous savez comme moi qu'un mot vaut parfois mille images... et disons-le en clair, c'est de votre récit épique dont je me suis amusée.

    J'ai quelques suggestions à vous proposer afin de déjouer le destin qui crée des embûches sur votre parcours. Libre à vous d'en prendre bonne note ou de les suivre à la lettre. À votre choix !

    D'abord si vous croyez que la campagne électorale y est pour quelque chose, de grâce troquez RDI pour le canal communautaire ou même RDS, selon que vous vouliez découvrir le "vrai" monde ou tout simplement afin de peaufiner votre style dans la chaleur de votre foyer. (Attention aux "carpet burns"...)

    Parlant de chaleur, agrémentez votre session d'exercices de réchauffement par quelques saltos arrières de manière à gérer élégamment les incontournables pertes d'équilibre quand la neige prend des textures et des couleurs douteuses. Vaut mieux prévenir que souffrir, dit le dicton nouvelle version.

    Bien entendu j'espère que vous récupérerez promptement afin d'accueillir à bras-le-corps la prochaine bordée prévue pour demain. Et que vous tarderez encore quelque temps avant de ranger vos patins.

    Soyez patiente, il n'est plus loin le jour où vous troquerez vos skis de bois pour... vos "vrais" bois !

    Au plaisir !
    Brita xx

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  2. Bonsoir Brita,

    Sois sans crainte,je récupère à merveille. Mon bleu, de pourpre qu'il était, il y deux jours, a rougi, puis verdi, puis jauni. Ne sont-ce pas, si je ne m'abuse, quelques-unes des couleurs principales de l'arc-en-ciel?

    Suivant tes judicieux conseils à la lettre, de RDI je suis passée à RDS en seul clic. Mon majeur étant toujours, comment dirais-je, en convalescence.

    Mais ce n'est guère là, hélas! chère amie, que mon moral va rebondir.

    Car comme tu sais, nous aimerions bien voir notre équipe nationale gagner quelques matches, mais B. Gainey aurait-il perdu le goût de gagner?

    On peut le comprendre, le pauvre homme. Après ce qu'il a vécu l'automne dernier, pas surprenant qu'il lui faille composer aujourd'hui avec l'ombre de lui-même. D'ailleurs, je te parie, qu'il est le premier à ne même plus se reconnaître.

    Tu es tombée dans le mille en me rappelant que le temps de troquer mes skis en bois pour les vrais bois est proche. Je te dirais même que j'ai toute la peine du monde à retenir un petit mouvement d'excitation intérieure.

    Mais en attendant, n'est-ce pas que la belle bordée de neige qu'on eue aujourd'hui va retarder de quelques jours ma décision de ranger mon équipement de ski de fond.

    Bon week-end, à toi et à ta douce,
    May West xxx

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