L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

mercredi, novembre 08, 2006

Rien qu'une joke

Les hommes en général, c’est bien connu, ont toujours eu une façon qui leur est propre de considérer les femmes. Pas tous, heureusement! Mais dès qu’une femme hors du commun de par son intelligence sort de l’ombre, (entendre ici : de sa cuisine), c’est par le sexe qu’on se moquera le plus de son image. Peu importe la sphère d’influence dans laquelle ces femmes évoluent, qu'elles soient femmes de pouvoir, femmes de médias ou simplement femmes de … ménage, en autant qu’elles possèdent un certain sex-appeal aucune n'y échappe.

Ici, au Québec, qui ne souvient pas de la façon dont avait été traitée Sophie Chiasson par l’un de nos plus mal engueulé national, Jeff Filion? Mais le sort réservé à la Québécoise est de la petite bière considérant ce qui se passe de l’autre côté de notre frontière.

Certes, au départ, on se dit que quiconque a le courage et la détermination de se lancer sous les projecteurs de l’actualité doit être prêt(e) à en payer le prix. Or je ne sais pas pourquoi, mon amie, mais probablement à cause de toutes ces femmes en politique, élues ou en voie de le devenir, ces temps-ci aux États-Unis, véritable Disneyland de la grossièreté, de l'obscénité et du truquage, cela va de soi, le phénomène est encore plus frappant que d’habitude.

Pour te donner un mince aperçu de mon propos, commençons par Condoleeza Rice. N’est-ce-pas que de la contempler nue dans sa baignoire nous change de la voir toujours si froide et aussi guindée qu’une corde à linge?

Puis, allons-y avec Nancy Pelosi. Tiens! Tiens! Tiens! Se pourrait-il que Jeff Filion n’ait fait que de plagier les cabotinages américains en utilisant des propos semblables pour décrire les seins de Sophie Chiasson? Dire qu’on le trouvait tellement original, celui-là!


Enfin, Hillary R. Clinton, parce qu'on la voit déjà montée sur la plus haute marche de l'Olympe présidentiel américain, on pourrait croire qu'on la ménage avec, comment dirais-je, un certain brin de respect. Cela reste à voir, mon amie!

D'abord, la pauvre serait-elle à ce point dépourvue de sex-appeal aux yeux de la gent inquisitrice de notre zoomanité, qu’il aura fallu recourir à l’art de la chirurgie plastique pour lui sculpter un buste ...?

En outre, serait-ce justement sur la base de cette tare évidente qu’on ait déjà sous-entendu qu’elle aurait pu être lesbienne ...? Qui sait? En tout cas, on peut tous comprendre que cela a dû être la raison officielle des infidélités de son mari. Néanmoins, jamais, au grand jamais, je ne mettrai cette photo d'Hillary au grand jour sur mon blogue. Mais des fois, que cela expliquerait l'obsession des Américains pour le sexe des déesses ...!

À toi pour toujours,
May West

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