L'ex-députée afghane Malalai Joya effectue une tournée au Canada pour demander le retrait des troupes canadiennes en Afghanistan. Elle dénonce la corruption du régime en place à Kaboul et la présence des seigneurs de la guerre au sein du gouvernement.
Invitée par la Fédération des femmes du Québec et le collectif Échec à la guerre, elle a donné une conférence mardi soir, à l'Université du Québec à Montréal. « Nous voulons immédiatement la fin de cette occupation », a-t-elle dit devant quelques centaines de personnes qui l'ont chaleureusement applaudie.
Malalai Joya a expliqué l'impact de la présence des troupes étrangères en Afghanistan. « Ils ont porté au pouvoir une copie des talibans et mon pays est maintenant un paradis pour les terroristes, a-t-elle affirmé. Les politiques des États-Unis, de l'OTAN et du Canada ont transformé le pays en plaque tournante de la drogue. »
Elle en a profité pour parler de son livre A Woman Among Warlords dans lequel elle raconte sa vie dans un contexte de guerre. Elle commence ainsi: « Je viens d'un pays de tragédies qui s'appelle l'Afghanistan. »
Celle que l'on surnomme la femme la plus courageuse d'Afghanistan n'a que 31 ans. Elle a été élue députée avec une forte majorité en 2005, puis elle a été bannie du Parlement deux ans plus tard, parce qu'elle dénonçait les seigneurs de la guerre qui occupent des postes élevés au Parlement, malgré leur lourd passé criminel.
Quand elle prenait la parole, les parlementaires fermaient son micro. Elle n'a jamais pu terminer une intervention. Elle a été menacée de viol dans l'enceinte même de la législature.
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, était à Kaboul quand elle a été expulsée du Parlement. « Il n'a pas levé le petit doigt pour défendre ma liberté de parole », affirme Malalai Joya. (Source: SRC)
***
Cette dernière phrase de Malalai Joya ne nous apprend rien de plus sur cet individu appelé Stephen Harper ... La tournée de la femme la plus courageuse de l'Afghanistan en terre canadienne nous place devant certains faits d'armes peu reluisants de notre gouvernement actuel.
Des allégations de torture de prisonniers de guerre au soutien inconditionnel au gouvernement Karzai qu'on dit le plus corrompu de la planète, on ne peut que regretter infiniment la mort de 135 de nos militaires dans ce bourbier sans fond.
Morts pour quoi? Pour qui?
Invitée par la Fédération des femmes du Québec et le collectif Échec à la guerre, elle a donné une conférence mardi soir, à l'Université du Québec à Montréal. « Nous voulons immédiatement la fin de cette occupation », a-t-elle dit devant quelques centaines de personnes qui l'ont chaleureusement applaudie.
Malalai Joya a expliqué l'impact de la présence des troupes étrangères en Afghanistan. « Ils ont porté au pouvoir une copie des talibans et mon pays est maintenant un paradis pour les terroristes, a-t-elle affirmé. Les politiques des États-Unis, de l'OTAN et du Canada ont transformé le pays en plaque tournante de la drogue. »
Elle en a profité pour parler de son livre A Woman Among Warlords dans lequel elle raconte sa vie dans un contexte de guerre. Elle commence ainsi: « Je viens d'un pays de tragédies qui s'appelle l'Afghanistan. »
Celle que l'on surnomme la femme la plus courageuse d'Afghanistan n'a que 31 ans. Elle a été élue députée avec une forte majorité en 2005, puis elle a été bannie du Parlement deux ans plus tard, parce qu'elle dénonçait les seigneurs de la guerre qui occupent des postes élevés au Parlement, malgré leur lourd passé criminel.
Quand elle prenait la parole, les parlementaires fermaient son micro. Elle n'a jamais pu terminer une intervention. Elle a été menacée de viol dans l'enceinte même de la législature.
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, était à Kaboul quand elle a été expulsée du Parlement. « Il n'a pas levé le petit doigt pour défendre ma liberté de parole », affirme Malalai Joya. (Source: SRC)
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Cette dernière phrase de Malalai Joya ne nous apprend rien de plus sur cet individu appelé Stephen Harper ... La tournée de la femme la plus courageuse de l'Afghanistan en terre canadienne nous place devant certains faits d'armes peu reluisants de notre gouvernement actuel.
Des allégations de torture de prisonniers de guerre au soutien inconditionnel au gouvernement Karzai qu'on dit le plus corrompu de la planète, on ne peut que regretter infiniment la mort de 135 de nos militaires dans ce bourbier sans fond.
Morts pour quoi? Pour qui?
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