L'Oiseau frileux

L'Oiseau frileux

lundi, avril 16, 2007

États d'âme

En moins de vingt-quatre heures, depuis hier, il y a eu ceux de Jeanne d’Arc, puis, ensuite ceux de Sunny Blue. Non, mon amie, ce n’est pas s’apitoyer sur son sort que de faire part aux autres de ses états d’âme pour damnées tourmentées comme nous.

Certes, c’est la coutume à chaque fin d’hiver quand il n’en finit plus de s’éterniser parfois jusque tard en avril, comme cette année. Et qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil ... d’un autre printemps qui s’attarde ailleurs, car Dieu sait qu’il tarde à s’installer ici! Bref, n’est-ce-pas là, au contraire, une réaction toute salutaire de contrer la déprime et d’éviter ainsi d’avoir affaire avec la psychiatrie et ses suppôts… ?

Bien sûr, d’entendre en ce moment le vent se déchaîner en rafales de 75 km/h dans les branches des arbres dans un voisinage près de chez soi, n’est rien à comparer évidemment avec ce vent de terreur qui a soufflé, ce matin, non pas à Bagdad, en Irak, mon amie, (ce qui serait d’une banale quotidienneté …), mais à l'université Virginia Tech, à Blacksburg, en Virginie. Comme de raison, une tragédie qui nous en rappelle d'autres survenues chez-nous ces dernières années, et dont les plaies, hélas! ne guérissent pas comme on le souhaiterait.

Mais, qu’on le veuille ou non, tous ces événements d’aujourd’hui n’ont rien eu pour réprimer les mouvements de tristesse et de lassitude de notre petite âme infâme prise en flagrant délit d’avoir raison de se lamenter. Force est de nous tourner vers les inconvénients de la tempête du siècle et des accidents meurtriers que la neige a provoqués sur nos routes ...

Absolument, mon amie! À cet effet, comment te remercier d’avoir veillé sur nous, hier soir, alors que la tempête de neige s’est abattue sur Montréal et les environs au moment même où je ramenais chez elle, une amie, après un examen médical tardif dans un hôpital de l’ouest de la ville?

Un exercice périlleux, s'il en était un, dont on s’est sorties saines et sauves, grâce à mes quatre pneus et mes essuie-glace d'hiver ...!

À toi pour toujours,
May West

P.S. Et merci aussi pour mon frère qui retourne à la maison demain, après 27 jours d'hospitalisation
...!

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